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Manifestation à Thunder Bay pour exiger l’abrogation du projet de loi 5

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Des dirigeants autochtones et des militants ont manifesté jeudi à Thunder Bay pour exiger l’abrogation du projet de loi 5.

Environ 200 personnes ont participé au rassemblement contre le projet de loi devant le bureau du député provincial de Thunder Bay-Atikokan, Kevin Holland.

Les manifestants déplorent que personne du bureau du député ne soit sorti pour les écouter.

La loi controversée, adoptée à Queen’s Park la semaine dernière, vise à accélérer le développement en autorisant des exemptions à certaines règles dans de nouvelles zones économiques spéciales.

Celles-ci permettront de déroger à certaines lois municipales et provinciales dans le cadre de projets d’importance économique, à savoir l’exploitation minière.

L’objectif est de renforcer l’économie de l’Ontario dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis.

Des manifestants tenant des pancartes.

Environ 200 personnes ont participé à un rassemblement devant le bureau du député provincial de Thunder Bay-Atikokan, Kevin Holland, jeudi, contre le projet de loi 5.

Photo : CBC / Sarah Law

Mary McPherson, membre de la Première Nation de Couchiching, faisait partie des manifestants. Elle brandissait un portrait dessiné au crayon du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford.

Avec des signes de dollar sur les yeux, Ford se tient devant une forêt incendiée, tenant une copie déchirée du traité de la baie James.

Je suis vraiment en colère et j’ai peur pour l’avenir. J’ai l’impression que ce territoire a déjà subi beaucoup de dommages environnementaux en raison de l’extraction des ressources, déclare Mme McPherson.

Je m'inquiète du manque de consultation et, surtout, de l'absence de consentement des communautés autochtones avant la mise en œuvre de projets tels que le cercle de feu.

Au cours des dernières semaines, des dizaines d’autres chefs des Premières Nations et de groupes de protection de la nature se sont élevés contre le projet de loi, arguant qu'il bafoue les droits issus des traités et affaiblit les mesures de protection de l'environnement.

Le gouvernement provincial a indiqué qu'il prévoyait de consulter les Premières Nations au cours de l'été afin de contribuer à l'élaboration des règlements de la loi 5 et des zones économiques spéciales, notamment le cercle de feu, riche en minerais, dans les basses terres de la baie James.

Nous respectons des normes environnementales élevées, les lois du travail et l'obligation de consulter, indique le bureau de M. Holland, dans un courriel envoyé à CBC.

Le projet de loi peut être rejeté

Depuis 2002, la Première Nation de Grassy Narrows s'oppose à la coupe à blanc et à l'exploitation minière sur son territoire.

La communauté du traité n° 3 a une longue tradition d'activisme environnemental, en particulier depuis que l'usine de papier de Dryden a déversé environ neuf tonnes de mercure dans le réseau hydrographique English-Wabigoon dans les années 1960 et 1970.

Aujourd'hui encore, certains membres de la communauté, dont Chrissy Isaacs, présentent des symptômes d'empoisonnement au mercure.

Nous allons toujours protéger ces terres, déclare Mme Isaacs.

Elle craint que le projet de loi 5 ouvre la voie à des centaines de concessions minières contre lesquelles Grassy Narrows s'est battu pendant des années.

Si la pression est suffisante, le projet de loi peut être rejeté, et il doit l'être, martèle-t-elle.

Une femme tenant un microphone en train de s'adresser aux gens.

Chrissy Isaacs, membre de la Première Nation de Grassy Narrows, espère que le projet de loi 5 sera abrogé.

Photo : CBC / Sarah Law

L’ancien chef de la Première Nation de Neskantaga, Chris Moonias, révèle pour sa part que sa communauté a voté mercredi pour demander au gouvernement de l'Ontario d'abroger le projet de loi 5.

La Première Nation demande également la démission du député de Kenora, Greg Rickford, ministre des Affaires autochtones et de la Réconciliation économique avec les Premières Nations et ministre responsable des Partenariats économiques et communautaires pour le développement du Cercle de feu.

Avec les informations de Sarah Law de CBC

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