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Maladie de Lyme : une municipalité de Beauce maintenant incluse en zone endémique

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La municipalité de Saint-Hilaire-de-Dorset, dans la MRC Beauce-Sartigan, a récemment été ajoutée à la zone endémique pour la maladie de Lyme. Il s’agit de la troisième ville de la grande région de Québec à être ciblée comme plus à risque par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Cette municipalité s’ajoute donc à la liste dont font aussi partie Leclercville, dans Lotbinière, et Deschambault-Grondines, dans la région de Portneuf, qui se trouvent dans la zone endémique depuis l’an dernier.

L’INSPQ considère que les risques de contracter la maladie de Lyme après l’exposition aux tiques sont plus élevés dans les municipalités situées dans cette zone.

La prophylaxie post-exposition (PPE) peut être recommandée lorsque la piqûre de tique a lieu dans ces municipalités ou dans d’autres secteurs ciblés par la santé publique.

Les critères utilisés pour définir la zone endémique pour la maladie de Lyme ainsi que les secteurs géographiques où la PPE peut être recommandée ont fait l’objet d’un co­nsensus entre le MSSS, les Directions de santé publique, l’INSPQ et le Groupe d’experts sur les maladies transmises par les tiques de l’INSPQ, soutient une porte-parole de l’INSPQ dans un échange de courriels.

Critères pour définir une zone endémique

1) Municipalités répondant à l’un des critères de surveillance suivant :

  • au moins trois cas humains déclarés et acquis localement au cours des cinq dernières années; OU
  • au moins 23 soumissions de tiques Ixodes scapularis d’origine humaine en surveillance passive au cours des cinq dernières années; OU
  • trois stades (larve, nymphe, adulte) ou au moins six spécimens du même stade d’Ixodes scapularis, collectés en un an en surveillance active, dont au moins une nymphe ou adulte positive à Borrelia burgdorferi

2) Municipalités situées à 20 km ou moins d’une des municipalités identifiées par les critères de surveillance ci-dessus.

Source : INSPQ

Les résidents des municipalités incluses dans la zone endémique qui se font piquer par une tique doivent s’assurer de retirer le plus rapidement possible l'insecte avec un tire-tique ou une pince fine et de la conserver dans un pot. Les patients sont ensuite invités à consulter un pharmacien en apportant la tique.

Ce dernier pourra offrir un traitement préventif à l’usager, soit des antibiotiques, selon son évaluation, indique la relationniste du CISSS de Chaudière-Appalaches, Mireille Gaudreau.

Plusieurs critères seront alors analysés, à savoir s’il s’agit bien d’une tique, si elle est restée accrochée plus de 24 heures, l’absence de symptômes du patient et le temps écoulé depuis que la tique a été retirée.

Et si on se fait piquer en dehors d'une zone endémique?

De prime abord, la prophylaxie post-exposition ne sera pas proposée aux usagers qui ont été piqués dans un secteur géographique qui n’est pas visé par l’application de la PPE, car le risque d’avoir contracté la maladie de Lyme est alors considéré comme plus faible.

Les patients doivent plutôt procéder à l'autosurveillance de leurs symptômes.

Une consultation avec un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne sera recommandée si le client a une rougeur d’au moins 5 centimètres de largeur depuis au moins 48 heures. La rougeur peut être très pâle et avoir des contours mal délimités, précise la porte-parole du CISSS de Chaudière-Appalaches.

D'autres symptômes peuvent aussi apparaître dans les mois qui suivent la piqûre. En cas de doute, il est recommandé de contacter le service Info-Santé au 811.

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