NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le 7ᵉ Forum provincial des trois réseaux en immigration francophone de l’Ontario se tient à London, en Ontario, du 10 au 11 juin. L’événement réunit plus de 150 acteurs clés pour réfléchir ensemble à l’accueil des nouveaux arrivants et à l’avenir de l’immigration francophone en Ontario à l’horizon 2030.
Les réseaux en immigration francophones en Ontario visent à créer un espace de dialogue et de collaboration entre les acteurs communautaires, les fournisseurs de services, les organismes francophones et les bailleurs de fonds pour discuter des enjeux de l’immigration francophone.
Selon les organisateurs, le choix de London comme hôte de l’événement est dicté par le fait que la ville est l’une des trois nouvelles Communautés francophones accueillantes désignées de l’Ontario.
C’est une occasion stratégique de faire le point, d’unir nos forces et de tracer collectivement la voie de l’immigration francophone en Ontario, explique Thomas Mercier, directeur du Réseau en immigration francophone du Nord de l’Ontario.
L’objectif est de mobiliser et coordonner tous les acteurs qui ont un rôle à jouer dans les services aux nouveaux arrivants francophones, à travailler ensemble afin d’assurer la pleine inclusion des nouveaux arrivants francophones pour bâtir la francophonie ontarienne de demain.
Selon les organisateurs, les nouvelles cibles de 8,5 % d’immigrants francophones au Canada en dehors du Québec en 2025 ; 9,5 % en 2026 et 10 % en 2027 exigent une synergie de la plupart des intervenants pour assurer un accueil et une intégration réussie de nouveaux arrivants.
Les participants au forum vont analyser ensemble comment se préparer pour accueillir de nouveaux arrivants et résoudre les défis notamment le manque d’emplois, auxquels font face ceux qui sont qui sont déjà installés dans les communautés, ajoute de son côté Alain Dobi, directeur du Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
Nous pourrons identifier des leviers concrets pour améliorer la qualité de nos interventions, accroître notre capacité d’accueil et répondre aux attentes croissantes en matière d’immigration francophone.
Tout en réfléchissant aux meilleures façons d’accueillir les nouveaux arrivants, le défi demeure malheureusement celui de leur intégration économique, rappelle M. Dobi.
Des représentants des secteurs de l’emploi, des établissements postsecondaires, des organismes communautaires, des services d’accueil ainsi que des conseils scolaires participent au forum.
Ils dresseront, entre autres, un portrait de la situation actuelle de l’immigration francophone en Ontario et les impacts des politiques en immigration francophone sur le terrain.
L’événement bisannuel est conjointement organisé par le Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest, Réseau de Soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario et Réseau en immigration francophone du Nord de l’Ontario.
Selon Thomas Mercier, du Nord de l’Ontario, 86 % de nouveaux arrivants francophones s’installent dans de grandes villes comme Toronto et Ottawa. Le reste s’installe principalement dans de villes moyennes comme London, explique-t-il.
Selon un rapport de 2024, le Canada perd 35 % de ses immigrants francophones après leur installation.