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Lock-out à l’usine Héroux-Devtek de Laval

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Héroux-Devtek a annoncé, mercredi, qu'elle suspendait les activités de son usine de Laval, là où, la veille, environ 100 travailleurs avaient tenu une journée de grève.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d'Aérospatiale Devtek, rattaché à la Fédération de l'industrie manufacturière, affiliée à la CSN, dénonce la décision de l'employeur.

Ce sont 106 travailleurs qui sont concernés, précise l'avis de lock-out transmis au ministère du Travail.

L'employeur a indiqué, du même souffle, qu'il avait demandé la conciliation, dans le but de faciliter les échanges avec la partie syndicale. Il affirme que les négociations sont dans une impasse, après 22 rencontres de négociations.

Le fabricant de trains d'atterrissage se dit néanmoins prêt à reprendre les discussions avec le syndicat dès que la CSN présentera des demandes monétaires réalistes, tenant compte de la conjoncture économique mondiale actuelle.

Il soutient que les dernières demandes syndicales feraient croître les coûts de la rémunération globale de l'ordre de 60 %.

Accepter de telles demandes entraînerait des pertes financières importantes pour l'usine de Laval, ce qui amputerait sévèrement sa capacité à innover, nuirait directement à sa compétitivité sur le marché international et, par le fait même, à sa pérennité, affirme la direction.

Héroux-Devtek rapporte que la rémunération moyenne d'un machiniste, à l'usine de Laval, atteignait 86 000 $ par an, en 2024. Selon l'offre déposée par la Société, cette rémunération dépasserait 100 000 $ au terme de la nouvelle convention collective, relate la direction.

La partie syndicale déplore le choix de l'employeur. Jeter ses salarié(e)s à la rue après une seule journée de grève pour refuser de partager les profits avec ceux et celles qui font le travail, c’est la stratégie déplorable adoptée par Héroux-Devtek à Laval. Plutôt que de venir à la table pour discuter des augmentations salariales à accorder pour freiner le retard avec les entreprises concurrentes du secteur aéronautique, l’employeur veut garder tous ses profits pour lui, a-t-elle dénoncé, par voie de communiqué.

L'employeur a beau essayer d'avoir le beau jeu en demandant la conciliation, ce qu'on retient, c'est qu'il met ses salarié(e)s en lock-out. Avec le taux de roulement qu’il subit, il va falloir tôt ou tard qu’il reconnaisse les efforts de ses travailleurs et de ses travailleuses, a commenté Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière.

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