La fédération de l’UPA du Centre-du-Québec demande aux gouvernements de revoir les programmes d’aide pour agriculteurs touchés par les catastrophes naturelles. L’organisme affirme que des situations comme celle du glissement de terrain qui a eu lieu à Sainte-Monique montrent que l’aide n’est pas adaptée.

La poussière n’a pas fini de tomber après le glissement de terrain de Sainte-Monique, mais il est déjà clair aux yeux de l’UPA du Centre-du-Québec que les deux agriculteurs voisins du cratère ne recevront pas assez d’aide pour faire face aux problèmes occasionnés par le désastre.

Les voisins n’ont plus accès à leurs bâtiments d'entreposage et à leurs silos en raison de leur proximité avec le trou, mais le Programme général d’assistance financière d’urgence ne pourra pas dédommager l’agriculteur, qui pourrait être incapable d’avoir accès à sa ferme, même une fois le terrain stabilisé.

La présidente de l’UPA du Centre-du-Québec, Julie Bissonnette, affirme que ce glissement de terrain est survenu à une période de l’année déjà difficile pour les cultivateurs.

Le printemps n’est vraiment pas évident pour nous, pour les semences et pour tout en général, mais en plus ces producteurs-là n’avaient pas accès à leur machinerie, il faut qu'ils continuent à semer leurs champs, à faire leurs opérations habituelles, donc c'est un stress énorme pour eux, a-t-elle expliqué en entrevue à l’émission Fin PM.

L’UPA réclame une réforme des programmes d’aide pour tenir compte des réalités des secteurs qui sont touchés par les glissements de terrain.

Les pertes agricoles réelles, les impacts opérationnels, notamment l’accès compromis aux installations, ainsi que les coûts liés aux travaux de relocalisation des terres cultivables doivent être pris en compte, peut-on lire dans un communiqué publié lundi par l’UPA.

D'après une entrevue à l'émission Fin PM