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Les urgences de Trois-Pistoles et Pohénégamook épargnées pour l’été

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Le Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent ne profitera pas du début de la saison estivale pour couper les heures d'ouverture des urgences de Trois-Pistoles et de Pohénégamook, comme le craignait le Parti québécois. En conférence de presse, jeudi, pour faire le point sur sa situation financière, son président-directeur général s'est fait rassurant quant au sort des établissements hospitaliers, tout en ouvrant la porte à une décision cet automne.

L'offre de service ne changera pas pendant l'été pour les urgences de Trois-Pistoles et Pohénégamook, a assuré le Dr Jean-Christophe Carvalho. Si l'organisation de santé travaille à améliorer la performance financière et la gestion des ressources humaines de ces hôpitaux, cela n'aura aucun impact sur les services aux citoyens, a-t-il enchaîné.

Seule ombre au tableau, il n'y aura pas de soins obstétriques à l'hôpital de Notre-Dame-du-Lac pour un second été consécutif en raison d'un manque de personnel infirmier. Là-bas, les élus s'inquiètent que cette mesure d'exception demeure la norme année après année.

Pour ce qui est du sort à long terme des urgences de Trois-Pistoles et Pohénégamook, le CISSS dit poursuivre son travail d'analyse aux côtés de Santé Québec et promettre une réponse dès que possible. Je n'ai pas de date exacte, mais ça va aller à après l'été, a plus tard précisé le pdg en mêlée de presse.

Jean-Christophe Carvalho.

Le président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent, le Dr Jean-Christophe Carvalho

Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross

Ce travail d'analyse a par ailleurs permis d'identifier des mesures de resserrement budgétaire évaluées à 22 millions de dollars, comme l'abolition de postes de cadres. Au total, le réseau de la santé du Bas-Saint-Laurent devra couper 33 millions de dollars dans son budget de fonctionnement d'ici le 31 mars 2026.

Le CISSS réfléchit également à une manière de cibler le manque à gagner d'ici cette date. Le but, c'est de trouver des mesures permanentes pour aller chercher le 11 millions, mais pour l'instant, on est capable de l'équilibrer avec des mesures non récurrentes, a expliqué le Dr Carvalho.

Les impacts de cet exercice sur la population seront minimisés, jure-t-il, mais les services pourraient être transformés en fonction des besoins des usagers et des ressources disponibles.

La tête dirigeante du CISSS du Bas-Saint-Laurent n'a pas voulu préciser combien l'organisation de santé pourrait épargner en coupant de moitié les heures d'ouverture de l'urgence de Trois-Pistoles, indiquant que le dossier est encore sous analyse.

De 34 millions… à 720 000 $

Par ailleurs, Jean-Christophe Carvalho a révélé que le réseau de la santé du Bas-Saint-Laurent a terminé l'année financière 2024-2025 avec un déficit de 720 000 $, alors qu'il devait couper 34 millions de dollars aux dernières nouvelles.

Ce dénouement pour le moins surprenant serait en partie attribuable à une aide non récurrente de Santé Québec que le Dr Carvalho n'a pas voulu chiffrer et une accélération de la réduction du recours à la main-d'œuvre indépendante (MOI). À ce titre, le CISSS calcule avoir payé l'équivalent de 200 000 heures en MOI pour l'année financière 2024-2025, comparativement à 800 000 heures il y a trois ans.

Ensuite, en cours d'année, il y a eu des ajustements, que ce soit par exemple le volume de services rendus comme des chirurgies ou d'autres choses, ajoute le dirigeant du CISSS, qui note que l'organisation de santé était dans une position beaucoup moins enviable il y a un an alors qu'elle traînait un déficit de plus de 60 millions de dollars.

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