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La fermeture temporaire de la Salle J.-Antonio-Thompson coûte cher aux organisations culturelles de la région. Les travaux majeurs de rénovation ont chassé les organisations qui y étaient en résidence, engendrant des dépenses supplémentaires.
Pour l’année 2025, la fermeture engendre des dépenses supplémentaires de 52 500 $ à l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières (OSTR) et de 47 700 $ au festival international DANSEncore. La salle sera encore en rénovations l’an prochain, ce qui entraînera d’autres dépenses.
Ce sont des frais de déplacements, de location de salle et de réorganisation. Par exemple, le festival DANSEncore doit tenir son gala à l’Amphithéâtre Cogeco et toutes ses compétitions au centre des congrès. Le fait que ce soit fermé, ça a impliqué de déménager la totalité des compétitions au Delta, mais ça implique aussi de déplacer d’autres activités dans d’autres lieux, explique la directrice générale du festival, Maria Juliana Vélez.
La Ville de Trois-Rivières a choisi d’accorder 20 000 $ à ces deux organisations pour tenter de pallier les effets de la fermeture.
D’autres organismes subissent les impacts de la fermeture de la salle, mais ils n’auront pas accès à des subventions.
Effectivement, il y a d’autres organismes qui ont fait des demandes, mais ce que nous on voulait prioriser, c’est vraiment les organismes qui étaient en résidence. Donc, c’est le choix qu’on a été obligé de faire, avec les argents aussi qu’on avait de disponible. C’est la raison pour laquelle ce n’est pas tout le monde, affirme la directrice de la culture, des loisirs et de la vie communautaire à la Ville de Trois-Rivières, Sophie Desfossés.
Les travaux à la salle J.-Antonio-Thompson devraient se terminer en octobre 2026. Les sièges seront tous remplacés, des toilettes seront ajoutées, les loges des artistes seront réaménagées et agrandies. Le coût total des travaux est évalué à 36,6 millions de dollars.

Les travaux à la salle J.-Antonio-Thompson visent à améliorer les lieux et à les rafraîchir.
Photo : Radio-Canada / François Genest
Une fois les travaux complétés, Sophie Desfossés est consciente qu’il y aura du travail à faire pour remplir à nouveau la salle lors des spectacles et des événements. On va travailler fort pour qu'au retour, justement, on soit capable de recréer les habitudes de vie, pour que les gens reviennent à Trois-Rivières consommer leur culture, assure-t-elle.
Maria Juliana Vélez a hâte de retourner dans une salle rénovée et d’avoir accès à des infrastructures plus modernes. On va tous profiter de la salle Thompson quand elle sera ouverte, rénovée, toute belle. En attendant, on s’adapte, ajoute-t-elle.