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Les travailleurs étrangers temporaires, « une nécessité », selon un entrepreneur

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Les chambres de commerce de partout au Québec joignent leur voix et réclament à nouveau un moratoire urgent sur les restrictions du gouvernement fédéral visant à réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires (TET) dans la province depuis l’automne dernier.

Depuis février, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) exige un moratoire immédiat sur les restrictions imposées au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).

Perdre nos travailleurs [étrangers temporaires], c'est un pas de recul, c'est de retourner en arrière, a témoigné Édith Laplante, directrice exécutive d’Aliments Asta, en conférence de presse mardi après-midi.

Les chambres de commerce, réunies à Rivière-du-Loup pour leur congrès provincial, affirment que plusieurs entreprises des quatre coins de la province se retrouvent dans une situation critique, parce que plusieurs de leurs travailleurs étrangers temporaires ne peuvent pas renouveler leur permis de travail.

Édith Laplante.

Édith Laplante est directrice exécutive d’Aliments Asta, une entreprise de transformation alimentaire qui compte près de 525 employés à Saint-Alexandre-de-Kamouraska.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Mme Laplante indique que l’entreprise de transformation alimentaire de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, qui compte un total de 525 employés, a perdu 25 TET depuis septembre.

Si Ottawa n’adopte pas de moratoire dès demain, elle estime qu'elle en perdra au moins 30 de plus. C’est plus d’un tiers de ses 150 TET.

Cela signifie ne plus transformer nos produits avec de la valeur ajoutée. C'est de mettre un frein à tous nos projets de développement également, ajoute Édith Laplante.

De son côté, l'entreprise de fabrication de portes et fenêtres Lepage Millwork, à Rivière-du-Loup, craint de perdre 64 employés avec les restrictions actuelles. Elle compte actuellement près de 475 employés, dont 115 personnes issues de l’immigration.

François-Xavier Bonneville.

François-Xavier Bonneville, directeur général chez l'entreprise de fabrication de portes et fenêtres Lepage Millwork, à Rivière-du-Loup, parle de jambette de la part des gouvernements à l'intention des entreprises québécoises.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Ce n’était pas un luxe, c’était une nécessité, affirme François-Xavier Bonneville, directeur général de Lepage Millwork.

Pour les deux entreprises, cela signifie qu'elles devront gérer la décroissance plutôt que de voir leurs activités prendre de l’expansion.

S’il n’y a pas de moratoire, on sera dans l’incapacité de maintenir notre plan d’expansion. Il faut laisser les gens en place et laisser aux entreprises leurs employés, soutient M. Bonneville. Il n’y a pas pire pour nous nuire par rapport à la productivité et à l’innovation.

Les nouvelles restrictions entrées en vigueur le 26 septembre 2024, en bref :

  • les employeurs ne peuvent pas embaucher plus de 10 % de leur main-d'œuvre dans le cadre du volet bas salaires du programme des TET;
  • les employeurs ne peuvent pas embaucher de personnel dans le cadre de ce programme s'ils se trouvent dans des régions métropolitaines de recensement dont le taux de chômage est supérieur à 6 %;
  • les contrats pour les postes à bas salaires sont généralement limités à un an.

Claudette Migneault, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, indique qu’il est faux de croire que le Bas-Saint-Laurent dispose des ressources humaines, localement, pour combler les besoins de main-d’œuvre. Il n’y a pas une journée où un de mes membres ne me parle pas de cette situation.

Claudette Migneault.

Claudette Migneault, PDG de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, demande aux gouvernements d'être à l'écoute des entreprises et d'accorder leurs mesures.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

La présidente-directrice générale de la FCCQ, Véronique Proulx, affirme que les entreprises de la province font les frais des divergences fédérales-provinciales. Tous les jours, des travailleurs quittent les entreprises, quittent le pays, constate-t-elle.

Bien que le Programme des travailleurs étrangers temporaires soit du ressort d’Ottawa, la liste des secteurs prioritaires est déterminée par Québec.

Cela touche autant les entreprises de service, que les entreprises manufacturières et agroalimentaires. Selon un sondage de la Fédération, 64 % des répondants sont impactés ou vont être impactés. Dans le contexte de la guerre tarifaire, c'est un non-sens, estime-t-elle.

Véronique Proulx.

Véronique Proulx, pdg de la Fédération des chambres du commerce du Québec.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

La FCCQ, qui représente plus de 45 000 entreprises sur le territoire québécois, déclare que les restrictions actuelles sont une menace pour la vitalité économique, dans un contexte déjà plombé par beaucoup d'incertitudes en raison notamment de la guerre tarifaire et de la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs régions du Québec.

Elle mentionne qu’il y a actuellement 120 000 postes vacants au Québec.

La semaine dernière, L’Alliance des chambres de commerce de Chaudière-Appalaches (ACCCA), dont fait partie la Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet (CCKI), demandait une écoute attentive et immédiate des gouvernements fédéral et provincial, dans le dossier.

En plus du moratoire, elles demandaient également le retour du quota de 20 % pour les travailleurs étrangers temporaires à bas salaire et exhortent le gouvernement du Québec à ajuster ses seuils d'accueil pour mieux refléter les besoins réels des entreprises.

Avec la collaboration d'Émie Bélanger

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