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Les transformateurs d’aluminium québécois doivent payer les mêmes tarifs que les Américains, même s’ils achètent leur aluminium localement. C’est qu’il existe un prix nord-américain pour l’aluminium, sans distinction aux acheteurs, peu importe de quel côté de la frontière ils se trouvent.
Historiquement, ce prix-là a toujours été établi dans un contexte de libre-échange avec les États-Unis, et c’est un mode de fixation qui est en place depuis une quarantaine d’années, explique François Racine, président-directeur général d’AluQuébec, la grappe industrielle de l’aluminium.
Présentement, je dirais qu’on vit une situation qui est un peu une aberration de marché.
C’est le cas de Shawinigan Aluminium, qui achète sa matière première au Québec. Malgré les tarifs douaniers, l’entreprise paie son aluminium au même prix qu’un transformateur américain qui vient s’approvisionner au Québec .
Depuis mars, Shawinigan Aluminium, qui exporte 80 % de sa production aux États-Unis, passe l’augmentation à ses clients. L’entreprise souhaite faire de même avec les 25 % supplémentaires, mais la demande commence à fléchir.
Une dizaine de transformateurs québécois s’approvisionnent directement auprès des alumineries. Ce qui fait le plus mal selon François Racine, c’est que les produits de ces mêmes entreprises sont aussi touchés par les droits de douane lorsqu’ils traversent la frontière, une fois transformés.
François Racine explique que même si, théoriquement, il n’y a qu’un seul prix nord-américain pour l’aluminium, on ne dit pas trop haut ni trop fort que, dans certains cas, on fait des concessions aux clients canadiens. On se ménage le risque de représailles et d’envenimer la situation.
20 % de la transformation québécoise d’aluminium est destinée aux États-Unis.

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Le reportage de Louis Cloutier
Photo : Associated Press / Nam Y. Huh