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Les services publics au cœur du 25e congrès du Conseil central de la CSN

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Le 25e congrès du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec de la CSN s’est ouvert mardi à Amos. Jusqu’à vendredi, une cinquantaine de délégués syndicaux se prononceront sur les orientations, les positions politiques et le fonctionnement du regroupement régional pour les trois prochaines années.

Le Conseil central est la voix politique des syndicats de la CSN dans la région. Il joue aussi un rôle de soutien auprès des syndicats dans leurs efforts de mobilisation et dans la formation.

Le congrès, c’est l’occasion pour les syndicats de la région de faire valoir leur point de vue. Après tout, cette organisation leur appartient. On a bien hâte de les accueillir, a exprimé le président Félix-Antoine Lafleur, lors d’un point de presse tenu quelques heures avant l’ouverture du congrès à l’Hôtel des Eskers.

L’appétit des luttes

Toute la question du combat à mener pour le maintien des services publics de qualité dans la région devrait être au cœur des discussions cette semaine, selon M. Lafleur, qui est président depuis 2018.

Depuis les luttes du secteur public, on sent un renouveau dans l’appétit des syndicats pour les luttes. On sent aussi, malheureusement, que cet appétit est aussi présent au niveau des employeurs pour s’attaquer aux conditions de travail. Et ces employeurs sont appuyés par un gouvernement qui est très anti-travailleur, déplore Félix-Antoine Lafleur.

Le président Félix-Antoine Lafleur lance l'ouverture du congrès du Conseil central de la CSN parle à son auditoire.

Le président Félix-Antoine Lafleur lance l'ouverture du congrès du Conseil central de la CSN.

Photo : Gracieuseté

Selon lui, l’accès aux services publics est aussi un enjeu important, avec les compressions budgétaires qui affectent de plus en plus le réseau de la santé et les services à la population.

Ce sont des enjeux qui préoccupent l'ensemble de nos congressistes, parce que les services publics sont à la base même de la survie de la région.

Et on abordera également les enjeux de la vitalité socio-économique de la région à moyen et long terme, en fonction du contexte économique qu'on connaît avec les Américains, bien sûr, mais aussi d’une occupation du territoire axée plus sur l'humain que sur l'exploitation, affirme Félix-Antoine Lafleur.

De mauvais choix

Le 1er vice-président de la CSN, François Enault, dénonce quant à lui le projet de loi 89 visant à limiter la durée des conflits de travail afin de maintenir des services essentiels autres que ceux en santé ou en sécurité publique.

On voit, je pense, le vrai visage de la CAQ (Coalition avenir Québec). Il y a quand même eu de bonnes discussions avec le ministre [du Travail] Jean Boulet au cours des premières années. On a fait des projets de loi par exemple sur le travail des enfants. Et tout d’un coup, le 23 décembre, on nous a annoncé qu’il ferait son projet de loi 89 pour un peu nous empêcher de faire la grève, s’insurge M. Enault.

Plusieurs personnes assises dans une salle écoutent le discours d'un orateur.

Une cinquantaine de délégués syndicats des secteurs publics et privés de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec participent au congrès qui a lieu tous les trois ans.

Photo : Gracieuseté

Il estime par ailleurs que le gouvernement multiplie les mauvais choix depuis quelques années, ce qui affecte directement l’accès aux services publics de qualité partout au Québec. Il cite les exemples du CHSLD de Rouyn-Noranda, affecté par les coupes budgétaires, et du projet d'agrandissement de l’Hôpital d’Amos.

Chaque région a son Hôpital Maisonneuve-Rosemont. On dépense un demi-milliard sur un projet comme SAAQclic. Les Kings de Los Angeles, ce n'était pas beaucoup, mais lorsque tu n’as pas d'argent pour investir dans tes hôpitaux, six millions pour faire venir une équipe de multimillionnaires, c'est déjà trop, il me semble. Ce sont tous des mauvais choix que le gouvernement a faits et nous, ce qu'on pense, c'est pour montrer que ça va tellement mal qu'on n’aura pas le choix de se revirer vers nos amis du privé. Le Québécois moyen va devoir payer de sa poche pour aller dans le secteur privé parce qu’on aura démantelé le secteur public, affirme François Enault.

La CSN représente plus de 6000 membres d’une cinquantaine de syndicats des secteurs public et privé en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec.

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