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Le dg du Centre de services scolaire de la Riveraine avertit que les services aux élèves devront être touchés pour respecter les coupes imposées par Québec. (Photo d'archives)
Photo : Getty Images/iStock/DONGSEON KIM
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Le gouvernement impose de nouvelles compressions aux centres de services scolaires et le milieu de l’éducation ne voit pas comment ce sera possible de respecter les nouveaux budgets sans toucher aux services aux élèves.
Le directeur général du centre de services scolaire de la Riveraine, Pascal Blondin, ne sait pas comment il atteindra la cible de restrictions budgétaires de Québec, pour la prochaine rentrée.
Jeudi, il a appris que l’effort budgétaire demandé pour son centre de services scolaire est de l’ordre de 6 millions de dollars. En comparaison, les compressions de l’année dernière lui avaient demandé un effort budgétaire de 700 000 $.
Il ne croit pas être capable d’épargner les services aux élèves. On n’écarte rien. Sorties culturelles, sorties sportives, services directs aux élèves, indique-t-il. Il affirme que les centres de services scolaires demanderont au gouvernement d’établir un échéancier pour atteindre les objectifs. Parce qu’en deux semaines, il y a peut-être des décisions qu’on va prendre qui ne seront peut-être pas les bonnes et qu’on va peut-être regretter, ajoute-t-il.
Les syndicats aussi sont inquiets. Le président du Syndicat de l'enseignement des Vieilles-Forges, Stéphane Béland, est convaincu que les services aux élèves seront touchés et que ça risque de décourager les travailleurs. À une certaine époque, on avait des coupures de l’ordre d’un milliard sur six ou sept ans et on parlait d’austérité. Là, on peut parler peut-être d’hyper austérité, dénonce-t-il.
Les centres de services scolaires du Chemin-du-Roy et de l'Énergie n'ont pas voulu commenter.