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Les secondes avant le drame d’Amqui captées à la caméra

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La quatrième journée de procès de Steeve Gagnon, l’auteur présumé de l’attaque d’Amqui, a été marquée par la présentation d’une première preuve vidéo, prise par une caméra de surveillance près des lieux des événements du 13 mars 2023.

Cette caméra est installée au centre d’une grande passerelle couverte qui débouche à l’arrière de la microbrasserie La Captive.

Avertissement : Ce texte contient des descriptions pouvant déranger certains lecteurs. Nous préférons vous en aviser.

On aperçoit, dans l’extrait présenté devant jury, le boulevard Saint-Benoît au bout de la passerelle, et une famille passer à pied avec une poussette, avant de disparaître devant La Captive. À peine quelques secondes plus tard, une camionnette passe. On y entend un bruit de moteur et un cri. Plusieurs autres bruits de moteur s’ensuivent.

Les policières au palais de justice de Rimouski.

Les agentes Myriam St-Onge et Émilie Ouellet ont été appelées à intervenir sur les lieux du drame, le 13 mars 2023.

Photo : Radio-Canada / Laurence Gallant

C’est la policière Myriam Saint-Onge, appelée à la barre mercredi matin, qui a pu sortir cette première vidéo le soir du drame, selon son témoignage.

Elle a été parmi les premières personnes arrivées sur les lieux, après deux ambulances, a-t-elle raconté. Elle a été notamment responsable d’ériger un périmètre de sécurité pour protéger la scène.

En contre-interrogatoire, Me Hugo Caissy, qui représente Steeve Gagnon, a demandé à la témoin les heures précises auxquelles le périmètre a été déployé, et de quelle façon. Il a fait confirmer à l’agente que la situation était chaotique sur les lieux, et que les gens pouvaient y circuler librement pendant un bon moment.

Ils m‘ont sauvée de justesse

Le jour 4 du procès s’est amorcé avec le témoignage de Pauline Desmarais, qui a été plongée cinq semaines dans le coma après l’attaque d’Amqui et qui y a perdu son mari, le 13 mars 2023.

Portrait de Pauline Desmarais.

Pauline Desmarais ne garde aucun souvenir de l'attaque qui lui a ravi son mari, Jean Lafrenière. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

La résidente d’Amqui, qui s’est présentée avec calme à la barre, raconte qu’elle allait marcher tous les jours avec son époux Jean Lafrenière.

Je me souviens de rien du tout, résume celle qui précise que le dernier moment dont elle se rappelle avec son mari, c’est d’être assis à table avec lui à l’heure du dîner. Mais Mme Desmarais mentionne que ce souvenir pourrait bien dater de quelques jours avant les événements.

Elle décrit ensuite avoir subi, à la suite des événements du 13 mars 2023, des lésions cérébrales, une fracture du nez, des fractures maxillofaciales avoir eu une dent ébréchée et perdu deux dents, en plus d’avoir subi une trachéotomie, des lacérations aux poumons, à l’estomac, au foie, aux intestins, 16 fractures aux côtes, au bras droit, ainsi qu’au bassin, [...] une greffe sur la jambe droite parce que j’avais plus de chair, et des fractures aux deux jambes, énumère-t-elle avec émotion.

Ils m‘ont sauvée de justesse, conclut Pauline Desmarais, ajoutant qu’elle avait reçu beaucoup de transfusions sanguines à la suite d’hémorragies.

Elle raconte avoir réussi à s’en remettre grâce à ses efforts de réadaptation, et a salué du même coup la générosité et la gentillesse du personnel soignant.

La plus grande perte dans tout ça, c’est mon mari.

Palais de justice de Rimouski.

Les admissions présentées lors du procès de l'auteur présumé de l’attaque d’Amqui révèlent que l’accusé était le conducteur du Ford F-150 en cause dans plusieurs collisions survenues le 13 mars 2023.

Photo : Radio-Canada / Laurence Gallant

Mme Desmarais est la cinquième victime appelée à témoigner dans le procès. Le jury a pu entendre vendredi un survivant du drame, puis une mère suivie de ses beaux-parents, mardi.

Témoin du deuxième mortel

En fin d’avant-midi mercredi, les procureurs de la Couronne ont présenté aux 14 membres du jury une vidéo de la déclaration de Line Corbin faite aux enquêteurs le 14 mars 2023.

La citoyenne y raconte avoir vu de près une camionnette qui circulait en sens inverse heurter un homme sur le trottoir près d’une fontaine, sur le boulevard Saint-Benoît.

Devant l’enquêteur de la Sûreté du Québec Stéphane Babin, la dame, aujourd’hui décédée, a relaté en détail comment elle a vu, de son véhicule, la victime être projetée par la force de l’impact avec la camionnette qui s’était engagée sur le trottoir.

Le truck est allé le chercher sur le trottoir. Puis il a slaqué un peu et après, il a pesé ça.

Elle témoigne s’être garée pour aider le pauvre monsieur, et avoir sommé aux autres témoins de la collision de ne pas toucher à la victime, qui ne montrait pas de signe de vie.

À l’écoute de ce témoignage, plusieurs proches de Gérald Charest, l’une des trois personnes qui ont perdu la vie à la suite de l’attaque, étaient en sanglots dans la salle d’audience.

Les lieux de l'attaque au camion-bélier, un peu plus de deux ans plus tard, au centre-ville d'Amqui.

Les lieux de l'attaque au camion-bélier, un peu plus de deux ans plus tard, au centre-ville d'Amqui.

Photo : Radio-Canada / Luc Paradis

Les événements du 13 mars 2023 à Amqui ont fait douze victimes, dont trois morts.

Steeve Gagnon fait face, dans cette affaire, à cinq chefs d’accusation : trois pour meurtre au premier degré et deux pour avoir tenté de causer la mort en utilisant un véhicule à moteur.

Les procureurs ont prévu de convoquer jusqu’à une cinquantaine de témoins lors de ce procès qui pourrait durer près de huit semaines.

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