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On croyait que la réussite migratoire d’Homo sapiens en Eurasie tenait du hasard ou d’un saut technologique. Mais de nouvelles recherches suggèrent un autre scénario : une lente préparation à affronter l’extrême. Pendant près de 20 000 ans, nos ancêtres se seraient aguerris dans des environnements difficiles, forgeant une adaptabilité précieuse pour conquérir de nouveaux mondes.
Il est communément admis qu’Homo sapiens est arrivé sur le territoire eurasiatique il y a 50 000 ans. Du moins, il s'agit de la vaguevague de migration la plus importante et la plus durable, celle qui a mené à l'établissement définitif de nos ancêtres en Europe et en Asie. Toutefois, de nombreux témoignages fossilesfossiles et génétiquesgénétiques révèlent que ce ne fut pas la première excursion de Sapiens hors d’Afrique. Il semble pourtant que ces tentatives de migrations précédentes n'aient pas été aussi fructueuses. L'une des questions clés qui taraudent les archéologues est ainsi de savoir quels facteurs ont facilité l'implantation de Sapiens lors de cette dernière vague migratoire il y a 50 000 ans.
20 000 ans de préparation pour devenir des champions de l’adaptation
Dans un article publié dans la revue Nature, une équipe de chercheurs avance une hypothèse : et si Sapiens s'était mieux préparé en amont de cette dernière vague migratoire que pour les précédentes ? Le climatclimat et l'environnement du continent eurasiatique auraient en effet pu freiner l'implantation des premiers colonisateurs. Mais l'analyse de nombreux sites archéologiques africains remontant jusqu'à 120 000 ans révèle que si jusqu'à 70 000 ans Homo sapiensHomo sapiens se cantonnait principalement aux environnements forestiers et dans la savane, à partir de cette date il a commencé à s'établir dans des habitats bien plus diversifiés, et notamment dans des contextes environnementaux parfois très rudes comme les désertsdéserts arides.
Entre 70 000 et 50 000 ans, ces groupes humains auraient ainsi acquis une véritable « flexibilité écologique », comme le suggère Emily Hallett, co-auteur de l'étude.
Une flexibilité écologique qui a permis une implantation durable en Eurasie
Lorsqu'il s'aventure une nouvelle fois en territoire eurasiatique, Homo sapiens est donc bien mieux préparé à endurer l'importante diversité climatique qu'il va rencontrer sur son chemin. Il a de plus appris à s'adapter à des environnements parfois hostiles. Cette adaptabilité acquise durant les 20 000 ans qui ont précédé aurait ainsi joué un rôle clé dans la dispersion des groupes humains dans des territoires très divers. Cette flexibilité écologique ne serait toutefois pas propre à Sapiens. Il ne faut en effet pas oublier que l’Europe et l'Asie ont été colonisées bien plus tôt par d'autres espècesespèces humaines, notamment les Néandertaliens qui, eux aussi, ont dû déployer des techniques d'adaptation à un nouvel environnement lors de leur sortie d'Afrique.