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Les producteurs de grains de l'Est du Québec estiment que le gouvernement provincial en fait trop peu pour les aider à s'adapter aux changements climatiques.
En juin 2024, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation a annoncé une enveloppe de 106 millions de dollars sur 5 ans à cet effet.
Néanmoins, les quelque 600 producteurs de blé, d'orge, d'avoine et de soya du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie soutiennent que bien peu de mesures concrètes ont été mises en place depuis.
Selon le président de l'organisation, Francis Caouette, il est même difficile pour ces agriculteurs de se qualifier aux programmes gouvernementaux qui, de surcroît, sont peu avantageux.
Il donne l’exemple d’un producteur qui opte pour une culture de couverture hivernale afin de protéger le sol de l’érosion. Ça nous apporte un certain montant, mais ça implique une grosse dépense aussi. C’est de l’argent qui nous demande un investissement, mentionne M. Caouette.
Le président des producteurs de grains de l'Est du Québec veut aussi que le gouvernement provincial soit plus réactif dans l’attribution de sommes dans un contexte où les effets des changements climatiques se font de plus en plus sentir, comme les périodes de sécheresse et de chaleur extrême.
Le temps qu’ils étudient la chose, ça peut aller jusqu’à deux ans avant qu’il y ait des réactions et qu’ils nous envoient de l'argent pour une compensation, fait valoir Francis Caouette.

Francis Caouette est propriétaire de la Ferme Franscal dans la vallée de la Matapédia, mais aussi président des producteurs de grains de l'UPA du Bas-Saint-Laurent.
Photo : Gracieuseté de Francis Caouette
Lors de l’annonce gouvernementale de l’an dernier, le MAPAQ prévoyait aussi des mesures d’allègements réglementaires et administratifs, selon ce qu'il était écrit dans le communiqué.
M. Caouette parle plutôt d’une surréglementation dans le domaine de l’agriculture, notamment en ce qui a trait à l’entreposage des semences.
Si la semence est enrobée d’un fongicide, elle est considérée comme un pesticide donc l’entreposage n’est pas légal de la façon dont on le fait, en prenant des poches et en les mettant dans l’entrepôt, explique-t-il.
Celles-ci doivent être déposées dans une autre infrastructure qui nécessite encore un investissement de la part de l’agriculteur, déplore M. Caouette. Puis on n’aura pas plus cher pour le produit vendu.
Le MAPAQ confirme qu'à ce jour, près de 10 millions de dollars ont été décaissés de l'enveloppe de 106 millions.
Selon le cabinet du ministre, d'autres annonces à ce sujet auront lieu d'ici deux semaines.
En 2023-2024, les producteurs de l'Est du Québec ont récolté plus de 78 000 tonnes de grains qui se destinent à l’alimentation animale.