Language

         

 Publicité par Adpathway

Les pourvoiries touchées par les déboires de la scierie de Rivière-aux-Rats

1 week_ago 13

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Des routes forestières en Haute-Mauricie, qui servent aussi souvent aux villégiateurs et aux clients des pourvoiries, ne sont plus entretenues depuis que la scierie de Rivière-aux-Rats a cessé ses opérations au printemps.

En plus des conséquences pour les travailleurs de l’industrie forestière, l’arrêt des opérations de la scierie de Rivière-aux-Rats a aussi des conséquences pour les amateurs de plein air dans la région. 

L’entretien des routes forestières, qui était du ressort de l’industrie, ne se fait plus depuis la fermeture de la scierie. Mais la machinerie forestière n’est pas la seule utilisatrice de ces chemins, la pourvoirie Waban-Aki a déjà eu deux annulations à cause de l'état des routes. 

Le propriétaire de la pourvoirie, Bruno Caron, réfléchit à des moyens de rendre le chemin praticable, si la fermeture se prolonge. 

Je ne sais pas encore sous quelle forme ça va se faire. Est-ce qu'on va le faire nous-mêmes parce qu'on a de la machinerie aussi? Est-ce qu’on va le faire faire? On va sûrement essayer de faire un regroupement avec les autres utilisateurs à court terme pour être capable de faire un minimum d'entretien, affirme-t-il.

Une équipe de Radio-Canada a constaté sur place que la route 1 à Rivière-aux-Rats, normalement entretenue par l’industrie, était bel et bien endommagée. 

Le maire de La Tuque, Luc Martel, a indiqué qu’il était hors de question que La Tuque prenne le relais de l’entretien, il estime que la situation montre l’importance de l’industrie forestière.

M. Caron déplore que plus personne ne prenne en charge l’entretien des routes. 

Ça devrait être une responsabilité partagée entre les forestières, le ministère, puis la Ville de La Tuque. Il y a un paquet de chalets privés et de pourvoiries qui paient beaucoup de taxes. Mais comme on voit que personne n’a l'air de prendre ses responsabilités, on n’aura pas le choix de prendre les choses en main, déplore-t-il.

Bruno Caron devant un lac.

Bruno Caron est le propriétaire de la pourvoirie Waban-Aki à La Tuque. (Photo : 29 juin 2025)

Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier

Il explique que l’existence de ces chemins laisse en quelque sorte une dette aux pourvoiries. 

Ces chemins-là vont finir par se défaire et sédimenter nos cours d'eau, donc on n'a pas le choix de faire un minimum d'entretien, donc, oui, il y a des chemins qui nous servent. Oui ça a rendu nos pourvoiries plus accessibles, mais il y a beaucoup de désavantages à ça, ajoute-t-il. 

Il explique qu’au départ, les pourvoiries étaient moins accessibles, mais plus naturelles. L’arrivée de chemins forestiers et de l’industrie forestière est venue changer la donne, mais aurait selon lui dégradé la nature, même si en contrepartie, les pourvoiries ont pu devenir plus familiales.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway