À Témiscaming, Bouemediene Sellaf est le seul pharmacien au Uniprix. Pour assurer le service, il doit toujours être à la pharmacie et faire appel, chaque mois, à la main-d’œuvre indépendante.

Une aide qui coûte cher puisqu’elle vient d’agences privées.

La pénurie nous fait mal. C’est clair qu’il y a beaucoup de postes à combler dans les grandes villes. Les salaires sont aussi compétitifs en ville qu’en région, ça ne joue pas en faveur des régions. Moi, je suis quelqu’un qui assume ses responsabilités. [...] Et il ne faut pas se le cacher, ça devient de plus en plus difficile partout. Je pense qu’il faut s’armer de patience, affirme Bouemediene Sellaf.

Celui qui remplaçait souvent à la pharmacie de Témiscaming a eu l’occasion de devenir pharmacien propriétaire il y a environ trois ans.

Comme vous le savez, le rôle du pharmacien a beaucoup évolué. C’est clair qu’on a beaucoup de responsabilités. En acceptant ces nouvelles activités, ça a fait augmenter la charge [de travail] du pharmacien, dit-il.

Bouemediene Sellaf rend régulièrement visite à sa famille à Boucherville, près de Montréal, vante la quiétude de l’Abitibi-Témiscamingue.