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Les opérations forestières en pause en Haute-Mauricie

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La Coopérative forestière du Haut-Saint-Maurice a cessé toutes ses opérations de coupe de bois, lundi matin, en Haute-Mauricie. Cette décision survient en réaction à une mésentente entre Québec et un groupe autochtone.

Ces événements s’ajoutent à une saison déjà écourtée en raison des menaces tarifaires de Donald Trump.

Le directeur général de la Coopérative forestière, Marc-André Despins, dit respecter les revendications, mais aussi espérer que le conflit se réglera rapidement.

M. Despins explique l’impuissance de la Coopérative dans le conflit. Nous ne sommes pas impliqués dans le processus décisionnel pour régler le blocus. C’est vraiment le gouvernement qui va devoir avoir une volonté politique [...] pour que les bonnes personnes se parlent et trouvent des solutions durables, indique-t-il.

Environ 140 employés de la Coopérative sont touchés par cet arrêt de production. Lorsqu’on ajoute à cela ceux qui travaillent indirectement pour l’organisation, le nombre passe à 500 personnes.

Selon le cabinet de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, la modernisation du régime forestier est essentielle afin d’assurer la pérennité de la filière forestière partout au Québec et de protéger les communautés qui en dépendent.

Des lettres envoyées aux entreprises forestières

L’Association des gardiens du territoire Nehirowisiw Aski a fait parvenir à 11 entreprises forestières des lettres pour les expulser et leur demander de cesser les coupes en Haute-Mauricie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et près de Saint-Michel-des-Saints.

Nous avons été informés que votre entreprise agit de façon illégale sur notre territoire, peut-on lire dans la lettre envoyée aux entreprises. Votre présence en territoire autochtone est une occupation illégale constituant une grave infraction à la souveraineté autochtone et à la mise en œuvre de l’autodétermination du peuple autochtone par lui-même, lit-on plus loin.

Dans leur lettre, les gardiens se disent inquiets des changements apportés à la refonte du régime forestier de Québec, soutenant qu'ils n'ont pas consenti au projet de loi 97 sur cette dernière.

Des discussions politiques en cours

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts dit avoir ouvert un canal de discussion avec l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) et ses représentants nommés à son comité forêt pour justement discuter du projet de loi 97.

Le projet de loi 97 offre des avancées majeures pour les Premières Nations et les Inuit, notamment en matière de reconnaissance de leurs droits, ajoute le cabinet de la ministre.

De son côté, le directeur général de la Coopérative forestière du Haut-Saint-Maurice, Marc-André Despins, estime que le gouvernement n’agit pas assez rapidement. Je trouve que les responsables politiques ne prennent pas leurs responsabilités en laissant perdurer ce conflit qui [affecte] nos emplois en région, mentionne M. Despins.

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