NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Au cours du premier quart du XXIe siècle, les astronomes ont fait la découverte des galaxies ultra-diffuses. Ils étaient perplexes car elles ne cadraient pas avec les prévisions du modèle cosmologique standard basé sur l'existence de la matière noire. De nouvelles observations permettent d'y voir plus clair aujourd'hui.
Les astronomesastronomes ont découvert depuis longtemps ce qu'ils ont appelé le « Groupe local », qui est le groupe de plus de 60 galaxies plus ou moins liées gravitationnellement auquel appartient la Voie lactée. Son diamètre est d'environ 10 millions d'années-lumière.
De manière analogue, ils ont découvert ce qu'ils ont appelé le groupe de NGC 1052 (une radiogalaxie elliptique située dans la constellation de la Baleineconstellation de la Baleine découverte par l'astronome germano-britannique William HerschelWilliam Herschel en 1785) qui comprend au moins neuf galaxies situées dans les constellations de la Baleine et de l'Éridan. La distance moyenne entre ce groupe et la Voie lactée est d'environ 60 millions d'années-lumière.
Le groupe de NGC 1052 contient aussi une énigme qui fait vaciller le modèle cosmologique standardmodèle cosmologique standard avec matière noirematière noire froide, cette composante encore hypothétique de matière formée de particules inconnues mise en évidence par Vera Rubin dans les galaxies, via les mouvementsmouvements de leurs étoilesétoiles notamment.
Cette énigme, ce sont des galaxies de la taille de la Voie lactée, mais contenant nettement moins d'étoiles, avec une luminositéluminosité comparable à celle des galaxies naines. Ce sont les « galaxies ultra-diffuses », ou UDG en anglais, ainsi baptisées par l'astronome Pieter van Dokkum, de l'université de Yale.
Comme Futura l'avait expliqué dans de précédents articles dont nous reprenons une partie du contenu, nous pensons que ces galaxies sont probablement assez nombreuses dans l'universunivers observable car dans le seul amas de la Chevelure de Bérénice (dit de ComaComa), contenant plus de 1 000 galaxies, le télescopetélescope Subaru, à Hawaï, en a repéré des centaines. Les astronomes en avaient déduit que pour résister aux forces de maréeforces de marée gravitationnelles des autres grandes galaxies, les UDG devraient contenir des quantités importantes de matière noire, jusqu'à une proportion d'au moins 98 %.
Des galaxies sans matière noire ?
Pourtant, c'est l'inverse qu'ont vu il y a des années dans la constellation de la Baleine avec une UDG au moins très pauvre en matière noire. Elle pourrait même en être totalement dépourvue. Elle a été observée et étudiée avec plusieurs télescopes et classifiée sous le nom de NGC 1052-DF2 et plus sobrement appelée DF2.
Elle se trouve à environ 65 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Sa taille est comparable, mais elle n'abrite pas de trou noirtrou noir central et ne comporte pas de bras spiraux ni de disque. Et elle ne ressemble pas non plus à une galaxie elliptiquegalaxie elliptique... Ce qui a surpris les astrophysiciensastrophysiciens est que la massemasse déduite des mouvements de 10 de ses amas globulairesamas globulaires correspond à celle déduite de sa luminosité. Or, celle-ci est une mesure de son contenu en matière baryonique normale, en particulier sous forme d'étoiles. Elle semble finalement au moins 400 fois moins riche en matière noire que ce que l'on aurait pu prévoir. Et encore cette valeur n'est-elle qu'un maximum : le minimum pourrait être zéro.
DF2 posait un gros problème au modèle de la matière noire froide, qui, en effet, n'a jusqu'à présent jamais prédit l'existence d'un tel objet. Pourtant, paradoxalement, on pouvait penser qu'il lui donnait la victoire.
En effet, la théorie alternative Mond est encore plus contredite par DF2. Cette théorie prévoit des modifications aux lois de la gravitationgravitation de NewtonNewton s'appliquant aux galaxies. Le champ de gravitation de NGC 1052-DF2 devrait alors affecter les mouvements de ses amas globulaires de la même manière que s'il possédait de la matière noire. Il devrait donc abriter une masse bien plus grande que celle déduite de sa luminosité.
Pour Mond, le problème serait donc bien plus sérieux que pour les modèles avec matière noire. Au point que NGC 1052-DF2 serait même une réfutation de Mond.
Des collisions galactiques analogues aux collisions d'amas de galaxies ?
En fait, si l'on en croit maintenant un article publié sur arXiv par Pieter van Dokkum et ses collègues, il existe une solution très prosaïque à toutes les énigmes possibles avec DF2.
En utilisant des observations de l'observatoire Keckobservatoire Keck à Hawaï, ces astronomes pensent avoir établi que NGC 1052-DF2 est l'un des membres d'une traînée unique de 12 petites galaxies nainesgalaxies naines peu lumineuses, situées à environ 75 millions d'années-lumière de la Voie lactée.
L'orientation et la vitessevitesse de ces galaxies suggèrent qu'elles sont issues d'une collision frontale à une vitesse relative de 350 kilomètres par seconde entre deux galaxies du groupe NGC 1052 il y a environ 9 milliards d'années. L'essentiel de la matière dans ses deux galaxies étant constituée de matière noire, elle est restée dans chacune de ses galaxies avec son puissant champ de gravitation. Mais tout comme dans le scénario du fameux amas galactiqueamas galactique 1E 0657-56 (Bullet cluster), la collision a laissé dans son sillage du gazgaz baryonique standard, qui s'est finalement agglutiné en groupes d'étoiles sous l'effet de la gravitégravité.