La volonté de s’impliquer en politique est encore présente chez Luc Galvani. Malgré sa tentative ratée de devenir le député de Trois-Rivières, il indique qu’il souhaite encore participer de façon active au débat public et qu’il pourrait être tenté de se présenter en politique municipale.

Luc Galvani a eu un printemps occupé. Après avoir été nommé candidat du Parti libéral du Canada à Trois-Rivières, avoir commencé sa campagne et avoir vu cette nomination retirée le 31 mars, l’ancien candidat s’est tout de même plongé dans la campagne électorale fédérale. 

Il a aidé la candidate qui l’a remplacée, Caroline Desrochers, à être élue députée de Trois-Rivières. 

Elle m'a rappelé le lendemain de la conférence de presse qu'elle avait fait pour annoncer sa candidature [...] j'ai posé des pancartes, je me suis déplacé en masse, on lui a donné un bon coup de main, a-t-il dit au Téléjournal Mauricie et Centre-du-Québec.

M. Galvani a aidé Mme Desrochers et le Parti libéral par conviction politique, même s’il venait de vivre une expérience assez négative avec sa candidature refusée. 

Pour moi, c'est le seul parti qui est en mesure en ce moment de faire face à nos voisins du Sud. Il y a une décision qui a été prise par le parti de me retirer de la campagne. Ce n’est pas Caroline Desrochers qui a pris la décision, dit-il. 

Il se réjouit que Trois-Rivières ait maintenant une députée qui est au pouvoir. 

Vers un saut comme conseiller municipal?

Maintenant que l’élection fédérale est passée, Luc Galvani tourne son regard vers la politique municipale. Si sa candidature au fédéral a été refusée puisqu’il a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies en 2019, M. Galvani croit qu’il pourrait tout de même trouver sa place en proposant aux électeurs de Trois-Rivières de voter pour lui. 

Il croit que le Parti libéral était en droit de mettre un veto à sa candidature.

Personnellement je ne crois pas nécessairement à l'aspect parti au niveau municipal, donc, dans l’éventualité où je décide de me présenter comme conseiller, il est clair que, cet aspect-là, ça va être la population qui va juger de ma situation. Je vais être à l'aise, je vous dirais, de le confronter, indique-t-il. 

Il dit apprécier l’aspect de proximité du rôle de conseiller municipal. 

On est plus près des citoyens, mais en même temps, j'aime ça. J'ai passé ma carrière dans le secteur éducatif où je faisais face aux élèves, aux parents et au personnel. Donc ça fait partie de ma réflexion, dit-il, affirmant que sa décision de se présenter ou non va être prise assez rapidement.