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Les Inuit pressent Ottawa de sécuriser l’Arctique

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Les représentants inuit demandent au Canada de rattraper son retard dans l’investissement de l’Arctique, convoité par les puissances mondiales pour ses ressources naturelles et l’espace commercial du passage maritime du Nord-Ouest.

L'organisme national Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), qui représente 51 communautés inuit, énumère ce qu'il considère comme des lacunes du Canada et la vision inuit de renforcement la sécurité arctique, dans un document publié le 16 juin.

La Russie, la Chine et les États-Unis convoitent le Nord et voudraient en faire un territoire international plutôt qu'un territoire canadien, selon l'ancien chef du Bureau Asie-Pacifique pour le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) Michel Juneau-Katsuya.

Il faut que le Canada, au-delà d'une présence ponctuelle, militaire occasionnelle, installe vraiment une habitation permanente.

Carte du nord du Canada où sont situées les quatre régions du Nunangat.

Les quatre régions inuit représentées par l'organisme national Inuit Tapiriit Kanatami : la région inuvialuit (aux Territoires du Nord-Ouest), le Nunavut, le Nunavik (dans le Nord-du-Québec) et le Nunatsiavut (dans le nord du Labrador).

Photo : Inuit Tapiriit Kanatami

Collaborer pour assurer la défense nationale

Mentionnant leurs craintes pour la souveraineté canadienne, les représentants de l'Inuit Tapiriit Kanatami aspirent à une collaboration renforcée avec la Couronne en s'appuyant sur l’expertise inuit.

Les pêcheurs inuit surveillent de vastes zones terrestres et maritimes adjacentes à nos communautés, que la Garde côtière canadienne et les Forces armées canadiennes n'ont actuellement pas la capacité de surveiller ou de sécuriser.

Ils soulignent notamment les avancées militaires de la Russie, de la Chine et des États-Unis, ainsi que leurs collaborations dans l'exercice d’influence.

Contrairement au Canada, la Russie a investi massivement dans le transport maritime régional, l'infrastructure, l'extraction des ressources et l'infrastructure militaire sur l'ensemble de son territoire arctique, peut-on lire dans le rapport.

Ils ajoutent avoir observé que les navires passant par les eaux russes sont déjà plus nombreux que ceux qui empruntent le Passage du Nord-Ouest canadien.

Sécuriser les populations contre l’ingérence étrangère

Ces convoitises internationales mettent en tension les peuples inuit, qui se trouvent dans une position vulnérable et délicate, peut-on lire dans le document.

[Le Canada] met en garde [les Inuit] contre l'acceptation ou la sollicitation d'investissements nécessaires auprès d'autres [puissances], sans que le Canada n'offre d'alternative claire pour remédier au grave déficit d'infrastructures dans l'Arctique.

En 2023, le SCRS a mis en garde les dirigeants inuit contre l’influence et les risques posés par l’investissement étranger.

Pour éviter les charmes internationaux, les représentants de l'ITK croient qu’il est impératif pour le Canada de combler les besoins de nouvelles en infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières et technologiques.

Le président de l'organisme national Inuit Tapiriit Kanatami, Natan Obed, se tient devant un hélicoptère dans un hangar des forces armées canadiennes à Iqaluit, au Nunavut, le 18 mars 2025.

Le président de l'organisme national Inuit Tapiriit Kanatami, Natan Obed

Photo : Radio-Canada / Matisse Harvey

Michel Juneau-Katsuya affirme que les résidents du Nord doivent être soutenus, formés et équipés pour faire face aux délégations étrangères qui viennent à leur rencontre, lesquelles leur promettent mer et monde, qui ont un beau discours, tout doux et tout racoleur, dit-il.

Il précise que le SCRS a signalé la présence de délégations chinoises venant régulièrement et tentant de courtiser les communautés du Nord pour venir s'installer, acheter et investir.

Changer de stratégie de financement

L’investissement dans les infrastructures de l’armée doit avoir une vision à long terme et de double usage par le biais d'une politique fiscale agressive axée sur le développement régional, plutôt que sur le développement basé sur des projets, selon les représentants de l'ITK.

Ils demandent la fortification de la population par l'investissement dans l’éducation, les hôpitaux, le logement et la réduction de la faim.

Que ce soit les militaires [ou] les garde-côtes, ils vont avoir besoin de ressources [et] d'entretien d'équipement. Il va falloir être capable de [répondre aux] besoins de ces nouveaux arrivés.

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