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Les immigrants victimes collatérales de la pénurie de logement?

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Dans un contexte de pénurie de logements, les immigrants se retrouvent souvent en première ligne des difficultés, peinant à trouver un toit et faisant face à des préjugés tenaces, sur la Côte-Nord.

Sur les réseaux sociaux, ils sont fréquemment pointés du doigt comme responsables de la crise, une accusation que des organismes locaux réfutent. Ces derniers rappellent l'apport essentiel de l'immigration, notamment pour une région confrontée au déclin démographique et à un besoin urgent de main-d'œuvre.

L'immigration, une solution pour la Côte-Nord

Ces préjugés ne sont pas appuyés sur la réalité et peuvent faire de l'ombre à des avantages majeurs et significatifs, affirme Jonathan Ferrero, intervenant communautaire chez Manicouagan Interculturelle, lors de son passage à l'émission Bonjour la Côte.

Il explique que l'immigration est une réponse à la pénurie de main-d'œuvre qui fragilise nos institutions et nos entreprises. De même, l'arrivée d'étudiants internationaux au Québec permet de maintenir une offre de formation significative, selon lui.

Cette réalité est particulièrement vraie sur la Côte-Nord, la seule région du Québec en perte démographique, comme le souligne Hélène Lejeune, responsable des services aux immigrants chez Alpha Lira à Sept-Îles. Cet organisme a pour mission d'accueillir et d'accompagner les nouveaux arrivants afin de favoriser leur intégration à la société québécoise.

Malgré ces défis, Jonathan Ferrero note que la Manicouagan reste globalement perçue comme un lieu inclusif, accueillant et sécuritaire. De son côté, Hélène Lejeune remarque que les préjugés véhiculés sur les réseaux sociaux sont peu visibles sur le terrain et que dans l'ensemble, l'intégration se déroule bien.

Sept-Îles est connue pour être une terre d’immigration et une municipalité accueillante.

Hélène Lejeune, les bras croisés dans son bureau, sourit à la caméra.

Hélène Lejeune est responsable des services aux immigrants au centre Alpha Lira.

Photo : Radio-Canada / Laurence Vachon

Des barrières multiples à l'accès au logement

La Côte-Nord affiche certains des taux d'inoccupation de logements les plus faibles, explique Jonathan Ferrero. La hausse des loyers qui en découle, en particulier dans un contexte inflationniste, place les nouveaux arrivants dans une situation de vulnérabilité dans leur recherche de logement.

Taux d’inoccupation à Sept-Îles, Baie-Comeau et Canada

VilleTaux d'inoccupation
Sept-Îles0,5 %
Baie-Comeau1,3 %
Moyenne des villes canadiennes (10 000 à 49 999 habitants)1,8 %

Au-delà des facteurs de discrimination basés sur la couleur de peau, le nom ou l'accent qui peuvent freiner l'accès au logement, Mr. Ferrero rappelle que « la personne immigrante moyenne a un revenu médian plus faible que le Québécois moyen », ce qui applique une pression financière sur les nouveaux arrivants.

Cette réalité économique est exacerbée par les exigences des propriétaires.

Les locateurs demandent fréquemment des preuves de solvabilité, un obstacle majeur pour les immigrants qui, bien souvent, n'ont pas encore d'historique de crédit au Canada, ajoute l'intervenant de Manicouagan Interculturelle.

Un homme et une femme en entrevue dans une cuisine

L'intervenant communautaire pour Manicouagan Interculturelle, Jonathan Ferrero est accompagné de la directrice de Centraide Haute-Côte-Nord Manicouagan.

Photo : Radio-Canada / Benoît Jobin

Face à la difficulté de trouver un logement adéquat et abordable, certains se retrouvent dans des situations de précarité, contraints d'accepter des logements surpeuplés ou en-dessous des conditions décentes, explique Jonathan Ferrero. Ce dernier souligne que cette situation peut malheureusement pousser des personnes à quitter la Côte-Nord en raison de la difficulté à se loger.

Mieux anticiper pour bâtir l'avenir

Face à cette situation, les acteurs locaux appellent à une meilleure anticipation et à des investissements ciblés pour l'avenir de la Côte-Nord. On est dans les plus bas niveaux de construction historiquement , rappelle Jonathan Ferrero, soulignant le manque d'investissement dans l'offre de logements locatifs au cours des 10 à 20 dernières années.

Il est crucial selon lui de revoir cette offre pour ne pas freiner le développement de grands projets et rendre la Côte-Nord plus attractive pour les personnes immigrantes.

Les intervenants appellent également la population à mieux s'informer sur les enjeux démographiques de la région et les apports de l’immigration pour favoriser le vivre ensemble et briser les préjugés.

D'après les informations de Nazdar Roy et l’entrevue de Mathieu Pineau

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