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Une autre organisation de Trois-Rivières est maintenant la cible d’arnaqueurs. Des clients de la Société de Transports de la Ville de Trois-Rivières (STTR) se sont fait flouer sur les réseaux sociaux par la propagande d’une fausse promotion.
C’est la page Facebook portant le nom Transports publics de Trois-Rivières qui mettait de l’avant une offre alléchante : une carte Cité spéciale au coût de 4 $ permettant de se déplacer sur le réseau de la STTR pour une période de six mois.
Une cinquantaine de clients auraient appelé, la semaine dernière, au service à la clientèle pour valider la véracité de la promotion. Le directeur des communications et des partenariats de la STTR, Charles-Hugo Normand, estime que les techniques utilisées par les fraudeurs sont à s’y méprendre.
L'arnaque utilise vraiment les vraies photos de la STTR, le logo de TRès Trois-Rivières, il y a de faux témoignages. Plusieurs techniques sont utilisées pour faire croire aux gens que c'est une vraie publicité alors que ce ne l'est pas, dit-il.
Certains clients se sont fait avoir. Charles-Hugo Normand rappelle que des cartes de la sorte sont disponibles, habituellement, entre 60 et 70 $ par mois.
Les Lions de Trois-Rivières ont eux aussi été la cible de certaines arnaques. Depuis quelque temps, de la fausse marchandise aux couleurs de l’organisation est vendue sur les réseaux sociaux.
Par voie de communiqué, les Lions ont mentionné qu’il est extrêmement rare que nous vendons de la merch [produits dérivés] sur les réseaux sociaux directement. Nos produits dérivés sont disponibles sur notre boutique en ligne.
De plus en plus de cybercriminalité
Tant la STTR que les Lions de Trois-Rivières ont signalé les pages frauduleuses. Au moment d’écrire ces lignes, aucune plainte officielle n’avait cependant été déposée aux autorités policières.
Pourtant, des cas comme ceux-ci relèvent de la cybercriminalité. Le phénomène est en forte croissance, notamment en raison de la facilité à créer des pages Facebook qui s’apparentent fortement aux réelles institutions.
La vice-présidente d’EVA Technologie expert en cybersécurité, Sylvie Guérin, explique que des signes distinctifs peuvent permettre aux citoyens de ne pas se faire avoir. Souvent, ces entités-là, surtout le hockey [ou même] la Société de transports, ce sont des pages Facebook où le nombre de personnes qui [les] suivent, c'est dans les dix mille personnes et plus. Souvent les fausses pages, le nombre de personnes [s’élève à] 200 ou 300 personnes, ça peut être un indice, mentionne-t-elle.
Les victimes peuvent toujours faire un signalement à la police de Trois-Rivières ou encore au centre antifraude.

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Le reportage de Léa Lauzon
Photo : Radio-Canada / Daniel Ricard