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D’un bout à l’autre des territoires, les finissants des écoles francophones lancent leur mortier et célèbrent la fin d’une étape importante de leur parcours scolaire, les yeux tournés souvent vers le sud du pays où certains iront poursuivre leurs études postsecondaires.
À l’école secondaire francophone CSSC Mercier de Whitehorse, la fébrilité est palpable parmi les nombreux parents et membres du personnel présents. La foule s’apprête à célébrer la plus grande cohorte de finissants à ce jour.
Les applaudissements ne tarissent pas lorsque les 22 finissants se présentent, tout sourire, prêts à recevoir leur diplôme.

Pour la première fois, le CSSC Mercier a organisé un bal avec une danse et un repas pour souligner la fin de l'année scolaire.
Photo : Radio-Canada / Sarah Xenos
Je ne peux pas croire qu’on est arrivée à avoir 22 finissants et finissantes. Quand j’ai commencé, je pense qu’on avait 56 élèves en tout alors là, cette année, avec 162 élèves et 22 finissants et finissantes, je trouve ça formidable! Je suis très content, se réjouit le directeur de l’école, Daniel Blais.
Ce dernier parle avec beaucoup de fierté d’une cohorte qui se distingue par sa persévérance, notant son début de parcours scolaire à l’Académie Parhélie, la pandémie et le déménagement à la nouvelle École CSSC Mercier.
Ils ont tous vécu ça et ils ont gardé le cap jusqu’à la fin, dit fièrement le directeur.

Heidi Vallier souhaite profiter du fait qu'elle est bilingue pour continuer de travailler dans les deux langues et apprendre la traduction.
Photo : Radio-Canada / Sarah Xenos
Je sens que c’est tellement spécial, surtout pour notre groupe. Ça fait super longtemps qu’on est ensemble et puisqu’on est la plus grande classe, la plupart d’entre nous sont restés, indique Heidi Vallier, un mortier sur la tête et des étoiles dans les yeux.
Ce qui m’a marqué, c’est la générosité des gens, souligne de son côté Janel Battour qui a rejoint la cohorte pour sa 12e année, après avoir rencontré des élèves du CSSC Mercier lors des Jeux d’hiver de l’Arctique qui l’ont convaincu de se joindre à l’école.
Les T.N.-O. célèbrent deux cohortes 100 % féminines
Autant à l’École Allain St-Cyr de Yellowknife qu’à l’École Boréale de Hay River, ce sont deux cohortes 100 % féminines qui ont obtenu leur diplôme d’étude secondaire et qui s’apprêtent à profiter de la fin des classes.

Angely Sylvanie Kemche Wache et Sokhna Asta Mbacké ont toutes deux obtenu leurs diplômes de l'École Allain St-Cyr à Yellowknife, l'une avec une Bourse de la persévérance et l'autre avec la médaille de la Gouverneure générale.
Photo : Fournie par Lisandre St-Amant
À Hay River, elles sont quatre élèves tissées serrées ayant passé la grande majorité de leur parcours ensemble. Soudées, elles vont naturellement terminer les phrases l’une de l’autre.
On est vraiment proche, on se voit chaque jour, explique Sophia Brito. C’est comme une famille, ajoute Kacey Leblanc.
Malgré certains défis liés à la taille de l’école — les élèves se retrouvent souvent dépendants des autres écoles pour parvenir à compléter leurs équipes sportives — les quatre finissantes soulignent les avantages d’apprendre au sein d’un plus petit groupe.

Les quatre nouvelles diplômées de l'École Boréale de Hay River.
Photo : Fournie par Sophia Brito / Aaron Tambour photography
On a plus de temps avec les enseignants et ça aide avec notre éducation. Je ne pense pas que dans une grande école on aurait eu ça, explique Daphnée Babiuk.
Elles prendront chacune un chemin différent qui les mènera à Montréal, Saskatoon, Edmonton ou encore Grande Prairie pour y poursuivre leurs études.
Deux parcours différents pour les finissants de l’école des Trois-Soleils
Le petit nombre d’élèves est aussi l’un des avantages qui a été soulevé par l’un des deux finissants de l’École des Trois-Soleils d’Iqaluit
J’ai aimé cela parce que la plupart de mes classes étaient [petites]. Je pense que le plus grand nombre que j’ai eu, c’était 15 ou 16 élèves, donc on est vraiment un à un avec l’enseignant, admet Nicholas Rafter.
Il se souviendra particulièrement de l’aide que lui a apportée son enseignant de mathématiques et sciences de la 9e à la 12e année, M. Gislain Mba Natadjom.

L'École des Trois-Soleils compte deux finissants pour l'année scolaire.
Photo : Radio-Canada / Matisse Harvey
Maintenant que l’école est terminée, Nicholas mettra les voiles vers l’Île-du-Prince-Édouard pour poursuivre ses études dans un programme de construction avec le but d’obtenir un diplôme en génie civil avant de revenir s’établir au Nunavut.
S’il a terminé son parcours de la prématernelle à la 12e année à l’École des Trois-Soleils, c’est tout le contraire de son collègue Emmanuel Tanoh qui a plutôt fait la majorité de son parcours à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, avant de rejoindre l’école francophone d’Iqaluit pour y terminer ses trois dernières années d’études.