Les équipementiers de la région se réjouissent de l'annonce d'un investissement de 1,5 milliard de dollars pour agrandir et moderniser l'aluminerie Alouette à Sept-Îles, dont Rio Tinto est actionnaire à 40 %.

C'est le cas de l’entreprise saguenéenne STAS, implantée dans le parc industriel de Chicoutimi. L’entreprise se spécialise dans la fabrication d'équipements spécialisés dans le procédé de fabrication de l'aluminium.

Sa directrice des ressources humaines et des communications, Jasmine Paradis-Laroche, s’attend à des retombées positives pour l’entreprise.

« C’est une belle nouvelle pour le Québec. C’est certainement une bonne nouvelle pour STAS. Clairement, quand il y a des investissements dans le domaine de l’aluminium, STAS y tire son compte. Alouette est un partenaire de longue date pour STAS ainsi que les autres alumineries du Québec. On a bon espoir de pouvoir soumissionner et de pouvoir remporter des contrats à l’intérieur de ces investissements-là.

Eloïse Harvey, d'ÉPIQ Machinerie, se réjouit des investissements annoncés. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Catherine Paradis

La présidente-directrice générale d’ÉPIQ Machinerie, Éloïse Harvey, abonde dans le même sens. Son entreprise, située également à Chicoutimi, est directement touchée par les tarifs douaniers américains de 50 % en raison de ses nombreux contrats avec des clients au sud de la frontière et entend bénéficier des investissements à l’aluminerie Alouette pour compenser les pertes engendrées par la guerre tarifaire avec les États-Unis.

[...] On voit ce projet comme une occasion de contribuer à quelque chose de grand, ici même au Québec, et de continuer à redéfinir les attentes envers notre industrie. Aluminerie Alouette a toujours fait affaire avec les compagnies locales et québécoises. Nous avons bon espoir qu’elles continueront d’investir dans le Québec, a affirmé Mme Harvey dans une déclaration transmise à Radio-Canada.

En marge des investissements annoncés, le premier ministre François Legault était aussi sur place à Sept-Îles vendredi pour annoncer que son gouvernement consentait à accorder des tarifs préférentiels pour approvisionner l'usine en électricité jusqu'en 2045.