Après plusieurs mois d’interruption de service, des employés du Mont-Bélu seront bientôt de retour au travail. La préparation des pistes de vélo de montagne a d'ailleurs commencé jeudi.

Mercredi soir, les employés du centre de ski ont accepté une entente de principe avec leur employeur. Le nouveau contrat de travail a été adopté à l’unanimité.

Les travaux d'entretien des pistes de vélo de montagne ont débuté jeudi matin.

Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Laverdière

Parmi les éléments clés de cette entente figure la création de deux postes permanents, une catégorie d’emploi autrefois absente de la convention collective.

C’est pour être en mesure de garder nos employés et maintenant le vélo de montagne est rendu assez populaire [pour] qu'on soit capable d’avoir deux personnes à l’année, a affirmé le directeur général de la Société du Mont-Bélu, Frédéric Perron.

Le directeur général de la Société du Mont-Bélu, Frédéric Perron, est soulagé que le conflit de travail soit résolu.

Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Laverdière

Pour le syndicat représentant les 14 employés du site, l’entente a permis de consolider certains acquis tout en réalisant des avancées.

On a un bon rattrapage salarial qui est logique avec le contexte actuel. C'est logique aussi avec le fait que c’est la plupart du temps des emplois saisonniers, donc pas beaucoup de gens [peuvent] faire du temps plein à l’année. Donc ça, il faut que ce soit valorisé, a détaillé le vice-président du Syndicat des employés du Mont-Bélu, Frédéric Gagnon.

C'est une victoire pour les deux partis, estime le vice-président du Syndicat des employés du Mont-Bélu, Frédéric Gagnon.

Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Laverdière

Oublier nos petites guerres

Cette entente ne s’est toutefois pas conclue sans heurts. Le conflit de travail a coûté la saison de ski 2024-2025 et la direction du Mont-Bélu a dépensé près de 200 000 $ en frais juridiques.

Toutefois, le syndicat et la Société du Mont-Bélu se disent prêts à coopérer à nouveau et à préparer la saison de vélo de montagne.

On n'en est pas à chercher qui est le responsable de pourquoi ça a été long comme ça. Chacun de notre côté on va passer notre éponge, on va oublier nos petites guerres, on va passer à la prochaine étape. Démarrer notre saison, faire du ski, faire du vélo, on veut retourner au travail, assure Frédéric Gagnon.

Le retour à la normale a réjoui des usagers du site comme Gabriel Paquet, un randonneur rencontré sur place, qui s’est dit soulagé de voir les activités reprendre.

C’est à cinq minutes de chez nous. Je n’ai pas besoin d’aller loin. J’amène une bouteille d’eau, un packsac et puis je suis parti. En plus, c’est en ­­"S", donc c’est facile quand c’est bien entretenu, a-t-il souligné.