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Les éleveurs de porcs de Charlevoix veulent des programmes d’aide adaptés à leur réalité

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Les producteurs de porcs charlevoisiens sont revenus à la charge jeudi pour demander au gouvernement Legault d’adapter ses programmes d'aide à leur réalité.

Ils ont profité d’une rencontre avec la députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, pour réitérer leurs revendications, en particulier celles liées à la sécurité du revenu agricole.

Les éleveurs charlevoisiens ont des coûts de production et de transport plus élevés qu'ailleurs. Cela s'explique notamment par le fait qu'ils doivent se procurer de la nourriture à l'extérieur de la région, puisque le climat de Charlevoix n'est pas propice à la culture du maïs et du soya.

Des champs en montagnes.

Le climat de Charlevoix se prête moins bien à la production de céréales comme le maïs et le soya. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Benoît Livernoche

Or, les montants versés par le Programme d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) sont calculés sur la base des coûts moyens de production de tous les éleveurs au Québec.

Fondus dans la masse

Selon le président de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, Yves Laurencelle, la réalité des 11 éleveurs de porcs de Charlevoix ne pèse pas lourd dans la balance.

Si, pour faire leur calcul, ils prennent une ferme dans Charlevoix et 40 ou 50 dans les principales régions où l’on produit du porc, soit le Centre-du-Québec, la Montérégie et Lanaudière, bien, les coûts plus élevés d'une région comme Charlevoix sont fondus dans la masse, dans le plus grand nombre de fermes sondées dans les régions centres, fait valoir M. Laurencelle en entrevue à Radio-Canada.

Yves Laurencelle dans les studios de Radio-Canada à Québec.

Yves Laurencelle affirme que la production de porcs dans la région de Charlevoix est passée de 90 000 à 60 000 bêtes au cours des trois dernières années. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Xavier Gagnon

À défaut de revoir la méthode de calcul de l’ASRA, le gouvernement pourrait selon lui créer des programmes spécifiques aux régions périphériques, par exemple en s’inspirant du modèle des agri-régions.

Compensation

S'ils prenaient en compte [la réalité des] coûts de production des régions éloignées, c’est sûr que ça se refléterait directement dans les crédits et les aides qui sont versés. Nos producteurs seraient compensés dans les programmes de sécurité du revenu, ils seraient compensés à la réalité des coûts de production de la région. Ça serait automatique, explique Yves Laurencelle.

Il affirme que les producteurs de porcs de Charlevoix ont senti une bonne écoute de la part de Kariane Bourassa. La députée caquiste se serait engagée à relayer leurs revendications auprès du ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, du caucus de son parti et du premier ministre, François Legault.

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