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À l'occasion de la Semaine nationale des travaux publics, la Ville de Sept-Îles invite la population à en apprendre davantage sur ce domaine. L’activité est destinée aux enfants, mais aussi au recrutement de personnel, alors que de nombreux défis s’annoncent pour la Municipalité et ses travailleurs.
Roxanne Pelletier est à l'emploi depuis moins d'un an aux travaux publics, et c'est avec le sourire qu'elle donne un avant-goût de son travail aux jeunes en visite.
J’aime faire de tout. J’ai une préférence pour la peinture, tout rafraîchir au printemps, confie-t-elle. Son travail, loin d’être routinier, lui permet de varier les tâches au quotidien.
J’aime être là pour les citoyens. On fait beaucoup de choses auxquelles les gens ne font pas attention, pour les accommoder, ajoute-t-elle.

« Les camions sont attirants pour les enfants. Les enfants veulent toujours venir nous voir, nous font klaxonner. Ça les anime, c’est impressionnant », raconte la journalière.
Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie
Chaque année, le directeur des travaux publics, Carl Gaudreault, attend avec intérêt cette semaine dédiée à la reconnaissance du personnel municipal qui fait, selon lui, un travail essentiel, mais méconnu. À travers la province, environ 40 000 employés œuvrent dans ce domaine.
La population peut voir à quoi ressemble le travail qu’ils font dans l’ombre, pour le déneigement, le balayage de la chaussée, l’entretien des bâtiments et des infrastructures, souligne-t-il.

Un travail essentiel et peu connu, indique le directeur des travaux publics de Sept-Îles, Carl Gaudreault.
Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie
Malgré l'intérêt des petits, le recrutement reste néanmoins un défi, puisque le domaine souffre de la compétition des grandes entreprises.
Un domaine en transformation
Les travaux publics emploient environ 80 personnes à Sept-Îles, un chiffre qui est appelé à augmenter, selon le directeur de l'ingénierie, notamment en raison des changements climatiques.
La chaussée brise plus souvent et rapidement. Les fluctuations de températures qu'on vit, on ne les avait pas avant, c'est trop dur pour le pavage et les matériaux, observe Oussama Boulahia.
Et la charge de travail de ses collègues sera aussi amenée à changer avec les nouvelles infrastructures à venir, dont le futur aréna.

« La passion d'un emploi va commencer à un tout jeune âge», mentionne Carl Gaudreault.
Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie
Ajouter un bâtiment de 80 M$, on a déjà des discussions sur comment on voit ça. On n'attend pas que le bâtiment soit livré, on est tout le temps en mode réflexion : on établit le nombre d’heures requises pour l’entretien , ajoute-t-il.
La relève est donc au cœur des préoccupations. En misant sur la curiosité des plus jeunes, la Ville espère semer les graines d’une passion durable.
D'après les informations de Renaud Chicoine-McKenzie