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Les chambres de commerce s’opposent à la baisse des seuils d’immigration

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Les six chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent la volonté de Québec d’abaisser les seuils d’immigration permanente et temporaire. Elles affirment qu’une telle décision priverait la région d’un levier économique important, alors qu’une importante pénurie de main-d’œuvre sévit toujours.

Les chambres de la région joignent ainsi leurs voix à celle de la Fédération des chambres de commerce du Québec. Elles réagissent à l’annonce du ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, qui a dit jeudi vouloir les réduire au moins du tiers dès 2026.

Les trois scénarios à l’étude font état de seuils pouvant être réduits à 45 000, 35 000 ou 25 000 immigrants permanents par année, soit bien en deçà de la cible de 66 000 pour 2025. Il prévoit aussi de réduire le nombre d’immigrants issus du Programme des travailleurs étrangers temporaires, mais la mesure pourrait surtout concerner les régions de Montréal et Laval.

Les chambres de commerce de la région se sentent néanmoins directement interpellées.

Parce qu'il y avait déjà beaucoup, beaucoup d'emplois qui avaient été comblés par des travailleurs provenant de l'étranger, autant au niveau temporaire que permanent. Il faut savoir que le chemin est pratiquement toujours de commencer comme travailleur temporaire. Donc, inévitablement, c'est une conséquence qui est lourde en ce moment sur notre capacité à aller chercher de la main-d'œuvre qualifiée pour les postes qui sont à combler dans notre région, affirme Sébastien Richard, 2e vice-président de la Chambre de commerce de Val-d’Or.

Un frein à la croissance

Les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue y voient un frein à la croissance des entreprises et à la rétention des travailleurs étrangers venus s’établir dans la région.

Un homme debout souriant discute avec un autre homme qui est de dos.

Le deuxième vice-président de la Chambre de commerce de Val-d'Or, Sébastien Richard. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

On ne parle pas que de recrutement, mais de la consolidation des gens qui ont été embauchés à l’étranger. C’est des humains qu’on a déracinés et enracinés chez nous. Ils sont dorénavant des gens qu’on peut assurément considérer comme des Témiscabitibiens. À ce moment-ci, avec la complexité des dossiers qui sont liés à ces mesures, il y a de grands risques que ces gens-là ne puissent pas renouveler leur permis de travail, souligne M. Richard.

Donc, on est en train de déraciner de nouveaux Témiscabitibiens, ce qui est assez lourd de conséquences pour eux et leurs familles, puis des entreprises pour lesquelles ils travaillent.

Selon lui, le gouvernement devrait plutôt adapter ses politiques en fonction des besoins de la région.

Ne pas faire du mur à mur et venir s'adresser directement aux régions pour comprendre les besoins réels, particulièrement dans notre cas de l’Abitibi-Témiscamingue, puis de venir s'assurer que le gouvernement va laisser des mesures en place qui vont nous permettre de continuer notre apport au développement économique du Québec. Ce n'est qu'à leur avantage pour obtenir une meilleure compétitivité de la province à l'échelle mondiale parce que c'est ce que l'Abitibi-Témiscamingue offre actuellement, insiste-t-il.

Sébastien Richard rappelle que dans la région, les personnes immigrantes sont loin d’un fardeau pour les services publics, elles permettent au contraire de maintenir ces services en travaillant dans les réseaux de la santé et de l’éducation.

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