NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Dénouement important dans le dossier de la déroute financière de Bois BSL. Ses installations de Mont-Joli, abandonnées depuis l’arrêt des activités l’automne dernier, ont été rachetées par le Groupement forestier Métis-Neigette. La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 millions de dollars.
L’entreprise forestière met la main sur cinq bâtiments qui appartenaient à Bois BSL, d’après l’acte de vente notarié daté de vendredi et des documents judiciaires consultés par Radio-Canada. Les immeubles comprennent notamment les espaces de production et des bureaux.
Le défunt fabricant de planchers de bois franc, qui a mis à la porte une centaine de travailleurs en août dernier, devait plus de 20 millions de dollars à ses créanciers.
Jointe en fin de semaine, la direction du Groupement forestier n’a pas voulu donner plus de détails sur la transaction, dont l’annonce officielle devrait être faite cette semaine par voie de communiqué.

Bois BSL a été fondé en 1995. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Francois Gagnon
Les nouveaux propriétaires des bâtiments sont aussi actionnaires majoritaires des scieries de Saint-Fabien et de La Rédemption, qui regroupent une soixantaine d’employés.
L’histoire jusqu’ici
En août dernier, Bois BSL met à pied l’ensemble de ses employés du jour au lendemain et cesse ses activités.
Parmi eux, des travailleurs philippins débarqués dans la région une semaine plus tôt et soudainement privés de plan B. Ils ont trouvé du travail auprès d’un autre employeur local, deux mois plus tard.
Dans les faits, les problèmes financiers de l'usine ne dataient pas de l'an dernier.
Dès juillet 2022, la Banque TD sommait Bois BSL de respecter l’ensemble de ses engagements financiers. La même année, le fabricant de planchers de bois franc sollicitait les services de la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour établir un plan de restructuration.
Plus d'un an plus tard, la situation est loin d'être revenue à la normale. À des résultats financiers plus que décevants s'ajoutent des ventes en baisse de 20 % pour le printemps 2024.
Puis, en septembre, son principal client se place sous la protection de la loi sur les faillites, lui qui représentait près de la moitié du chiffre d'affaires de Bois BSL.
C'est à ce moment qu'un séquestre a été désigné pour gérer les actifs de l’entreprise mont-jolienne. La plupart des équipements et l’inventaire ont été vendus à un encanteur de la Montérégie, mais les installations de l’entreprise étaient toujours disponibles.
Depuis la déconfiture de l’entreprise fondée en 1995, le maire de Mont-Joli Martin Soucy a toujours gardé espoir de trouver un repreneur pour les installations, stratégiquement situées dans la ville de plus de 6000 habitants.
On désire avoir des fonds locaux, on ne veut pas que quelqu'un reprenne l'entreprise pour l'amener à l'extérieur, a déjà souhaité l'élu.