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Après le succès d’un projet pilote de deux ans, la Ville de Saint-Eustache compte mettre sur pied une centrale d’appels d’urgence exclusivement dédiée aux communautés inuit du Nunavik, afin d’améliorer la répartition des appels de détresse.
Depuis 2023, les appels d’urgence de cinq villages du Grand-Nord du Québec sont acheminés aux répartiteurs de Saint-Eustache. Cette initiative de l’Administration régionale Kativik (ARK) avait été lancée pour améliorer la gestion des situations d’urgence.
Auparavant, les policiers devaient eux-mêmes répondre aux appels sur leur radio personnelle, en plus de se rendre sur des interventions.
Si on est sur une intervention, pour une arrestation par exemple, et qu’un appel entre, nous devons y répondre en même temps. Il faut noter les informations, il y a parfois plusieurs appels en même temps. Ce n’est pas acceptable en 2025, explique le chef adjoint du Service de police du Nunavik (SPN), Shawn Longstreet.

Les habitants n'auront qu'à composer le même numéro à 10 chiffres et les appels seront automatiquement transférés à Saint-Eustache. (Photo d'archives)
Photo : Fournie par le ministère de la Sécurité publique du Québec
Le nouveau centre d'appel pour le Nunavik sera aménagé dans des locaux adjacents à ceux de Saint-Eustache. Les répartiteurs pourront prendre en note et enregistrer toutes les informations nécessaires et les transmettre directement aux policiers et aux pompiers des communautés du Nunavik.
La création d’une centrale dédiée aux appels du Nunavik représente un jalon important pour la sécurité publique dans notre région. Ce projet témoigne de la collaboration efficace entre nos partenaires et garantit que nos communautés seront mieux soutenues dans les situations d’urgence, a souligné par voie de communiqué la présidente de l’ARK, Hilda Snowball.
L’ARK espère par ailleurs engager du personnel local qui pourra prendre les appels en inuktitut. Pour le moment, seul un service de traduction externe est disponible pour les habitants qui ne parlent pas anglais ou français.
Parfois, des personnes âgées et des personnes plus jeunes ne parlent pas anglais. Nous travaillons avec la commission scolaire pour tenter de trouver des gens qui parlent inuktitut pour travailler au centre d’appel, ajoute Shawn Longstreet du SPN.
Le déploiement de ce service se fera de manière progressive jusqu’à la fin de l’année 2029.
Québec compte verser une somme de 4,2 millions de dollars pour ce projet.
La création de cette nouvelle centrale est un renforcement concret du partenariat déjà bien établi entre la Ville de Saint-Eustache et l’Administration régionale Kativik. Cette infrastructure est essentielle afin d’assurer un service d’urgence fiable, accessible et efficace pour les Nunavimmiut, a déclaré par voie de communiqué le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière.