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La saison estivale du Théâtre du Bic s’ouvrait mardi soir avec la pièce Les enfants, qui pose la question de la responsabilité envers les générations futures. Une pièce qui crée des échanges intergénérationnels, et qui permet de rire et d’être touché tout à la fois, selon la directrice artistique du Théâtre du Bic, Marie-Hélène Gendreau.
Les enfants raconte les retrouvailles d’Adèle, de Robert et de Rose : trois ingénieurs nucléaires à la retraite, respectivement interprétés par Monique Spaziani, Richard Thériault et Marie-France Lambert, dans un chalet isolé.

La comédienne Monique Spaziani qui interprète Adèle dans la pièce, nous a accordé une entrevue après la représentation de mardi soir.
Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross
Au fil de ce huis clos d’une heure quarante minutes sans entracte, on comprend qu’une catastrophe environnementale est survenue quelques mois plus tôt, et que les personnages sont en train de s’adapter à cette nouvelle vie. L’arrivée de Rose va bouleverser la vie du couple formé d’Adèle et de Robert, explique la comédienne Marie-France Lambert, à propos de son personnage.
Ça parle de notre responsabilité face à notre monde en train de s’écrouler, raconte-t-elle. On voit bien qu’avec l’état de la planète, on va avoir des choix à faire éventuellement, puis on est tous et toutes concernés par ça.
On parle de notre responsabilité vis-à-vis les gens qu’on a mis au monde, et de l’espèce de monstre qu’on a créé , renchérit sa partenaire de jeu Monique Spaziani, qui pense que la pièce va toucher autant les gens de sa génération, que les jeunes.
Une œuvre pour permettre aux gens de se sentir un peu plus concernés et sensibles
La directrice artistique du Théâtre du Bic, Marie-Hélène Gendreau, affirme qu’il est important pour elle de choisir des pièces qui puissent parler à toutes les générations.
Les deux derniers étés, avec Et puis par la fenêtre, nous pourrons voir les champs [2023] et notre coproduction Fanny [2024], on a vraiment senti que les publics se rajeunissaient et qu’il y avait énormément d’échanges intergénérationnels, explique-t-elle, quelques minutes avant la levée de rideau.
Il y avait vraiment ce désir là de soulever l’engagement de toutes les générations et faire en sorte que les gens puissent se parler, puis qu’en sortant de la pièce de théâtre, ça continue d’évoluer dans nos têtes.

« J’aime créer des œuvres qui vont permettre aux gens de se sentir un peu plus intelligents, plus concernés et sensibles », révèle Marie-Hélène Gendreau à la sortie de la représentation.
Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross
Un public conquis
Pour Mireille, une Montréalaise de passage à Rimouski, il ne fait aucun doute que la pièce est ancrée dans les changements climatiques et nos rapports [à ceux-ci].
Cette pièce-là nous a remis en pleine face tout ce que les générations passées sont prêtes à faire pour porter ce legs-là, puis continuer à nous aider dans le monde dans lequel on vit.
À la sortie de la salle, d’autres personnes confient avoir été touchées aux larmes par la pièce.
On a vraiment senti les humains dans les personnages, avec leur côté blanc, leur côté noir et l’espèce de zone grise, relate la spectatrice Karine Boudreault.
La pièce Les enfants est présentée au Théâtre du Bic jusqu’au 9 août. Il s’agit de la deuxième des trois pièces de la programmation estivale.