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Le doute plane sur des entreprises forestières de la Côte-Nord depuis le dépôt du projet de réforme du régime forestier. Certaines restent sur leurs gardes bien que la réforme ne soit pas encore entrée en vigueur.
La Coopérative forestière La Nord-Côtière, basée aux Bergeronnes, ralentit ses activités en attendant de voir les aspects du projet de loi qui se concrétiseront.
Ce regroupement, qui fait principalement du reboisement après les coupes forestières, estime que le système actuel n'offre pas assez de prévisibilité.
On est plus craintifs, mentionne d’emblée le président de cette coopérative, Alex Henry. Il explique que son groupe d'une quarantaine de membres réduit ses investissements en espérant que le nouveau régime facilitera l'obtention de contrats.

La réforme du régime forestier ne fait pas l'unanimité depuis son annonce. Des regroupements environnementaux et des communautés autochtones, notamment, l'ont critiquée. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
On pense qu'on va avoir notre plus petite saison depuis quelques années, estime M. Henry. La coopérative a donc moins de travail à offrir à ses membres durant cette période d’incertitude.
Contrairement à d’autres régions, le président constate toutefois que les activités forestières sur la Côte-Nord ne semblent pas touchées par les mobilisations de communautés autochtones qui s'opposent à la nouvelle mouture du régime.
Sûrement que ça pourrait affecter d’autres entreprises locales, mais je pense que pour le moment, rien n’a vraiment été fait sur la Côte-Nord, fait-il remarquer.
C'est également ce qu'indique l'entreprise de coupe forestière JJ Tanguay, dont les activités suivent leur cours pour l'instant.
Ailleurs dans la province, des chefs héréditaires et gardiens du territoire – dont certains issus des communautés innues – s’opposent à la réforme en envoyant des lettres d’expulsion à des compagnies forestières et en bloquant des chemins forestiers.
Le vice-chef du Conseil des Innus de Pessamit, Jérôme Bacon St-Onge, a d’ailleurs expliqué que les communautés ne sont pas satisfaites (nouvelle fenêtre) de la qualité des démarches de consultation qui ont mené au PL 97.