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Le Syndicat des cols blancs de Saguenay demande l’intervention d’un conciliateur

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Des membres du Syndicat des cols blancs de Saguenay se sont fait entendre au conseil municipal de mardi pour réclamer à nouveau une hausse de salaire à la hauteur de celle reçue par les autres employés municipaux. Le syndicat a demandé récemment qu’un conciliateur du ministère du Travail soit nommé dans le dossier.

Une quinzaine de cols blancs se sont présentés derrière le micro lors de la période des questions du conseil municipal qui avait lieu au Vieux Théâtre de La Baie.

Ils ont déploré ne pas être pris au sérieux par le procureur qui représente Saguenay à la table des négociations, Me Félix-Antoine Michaud, du cabinet Trivium Avocats.

On ne veut pas négocier sur la place publique, mais simplement dire haut et fort l’iniquité qu’on ressent, qu’on ressent par rapport aux groupes masculins et on espère que vous allez être capables de passer le message à votre porte-parole, Me Félix-Antoine Michaud, que votre groupe féminin mérite autant d’être considéré que votre groupe masculin, a affirmé la vice-présidente du syndicat, Marie-Lou Bouchard.

Elle faisait ainsi référence aux conventions collectives des cols bleus, ainsi que celle des pompiers et des policiers, signées en 2023.

Les quelque 600 cols blancs de Saguenay, qui représentent des emplois administratifs à forte prédominance féminine, sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2024. Ils ont voté récemment à 98 % en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

De son côté, la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, a défendu la Ville d’être sexiste dans sa proposition et assure qu’un traitement équitable est recherché, selon les avantages de chaque type d’emploi.

Ce qu’on essaie de faire, c’est d’être équitable dans le cadre des travails qui sont différents, donc d’adapter la différence, donc par exemple, les horaires allégés, le 32 heures, c’est toute des choses qu’on ne peut faire avec certains groupes, qu’on ne peut pas faire avec d’autres, a-t-elle répondu.

Elle a répété ne pas vouloir négocier sur la place publique.

Un conciliateur espéré cet automne

Cette réponse n’a pas satisfait les représentants syndicaux.

C’est sûr qu’on n’a pas tous la même chose au niveau des avantages. Nous, on est ici pour parler de salaire, l’épicerie monte à la même vitesse pour tout le monde, a indiqué Marc-Alexander Blais, qui est également le vice-président des cols blancs, en entrevue après la séance du conseil.

Les élus sur scène.

Le conseil municipal de Saguenay avait lieu mardi au Vieux Théâtre de La Baie.

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Les négociations sont au point mort, selon l’organisation. L’intervention d’un conciliateur du ministère du Travail a été demandée récemment par le syndicat.

À ce moment-ci, on a demandé la conciliation, donc c’est le chemin qu’on va prendre avec les instances. On attend le dénouement de ça. Ça devrait probablement arriver autour du mois de septembre.

79 logements abordables à Chicoutimi

Lors de la séance du conseil, les élus ont donné leur aval à un engagement financier de la Ville totalisant un peu plus de 4 millions de dollars pour un projet de 79 logements abordables mené par le groupe Coderr au centre-ville de Chicoutimi.

Le projet du groupe Coderr, qui totalise 23 millions de dollars, offrira des logements à trois types de clientèle différente. L’immeuble doit être construit à l’arrière du nouveau CLSC, sur un terrain vacant situé à l’angle des rues Tessier et Jacques-Cartier Est.

[L’engagement] est autant en don, donc, le don du terrain, la construction des servitudes qui sont nécessaires, un crédit de taxes sur 10 ans à 100 %, ainsi qu’une subvention, a précisé la mairesse Julie Dufour en point de presse.

Le groupe Coderr a déjà lancé un projet de 60 logements sociaux et abordables à Alma l’an dernier. La mairesse n’a pas voulu préciser si le projet serait semblable, en précisant qu’une annonce aura lieu éventuellement.

Un plan climat adopté

Plusieurs autres dossiers ont aussi occupé la séance qui a duré deux heures. Les élus ont adopté à l’unanimité un plan climat, qui sera déposé au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Ce plan vise à guider les élus dans leurs décisions afin de tenir compte de l’impact des changements climatiques sur les projets envisagés.

Un exemple concret : l’impact financier de prendre une décision en lien avec le changement d’un ponceau, à long terme, a expliqué le président de la Commission du développement durable et de l’environnement, Jimmy Bouchard, en entrevue.

Il y a plein d’éléments aussi qui sont plus terre à terre. Je prends par exemple la diminution des îlots de chaleur, l’augmentation de la plantation en milieu urbain, a-t-il ajouté, en précisant que 50 actions différentes sont ciblées par le plan climat.

L’adoption d’un tel plan, qui n’est pas exigé par Québec, permettra à la Ville de se qualifier pour la demande de certaines subventions.

Entente sur les PFAS

Il a également été question de l’entente d’Ottawa avec Saguenay dans le dossier de la contamination de l’eau aux PFAS à La Baie. L’entente a été modifiée afin de couvrir les coûts supplémentaires engendrés par la durabilité moindre des filtres temporaires qui ont été installés.

La modification couvre l’année 2025 et le début de l’année 2026. Les discussions se poursuivent avec Ottawa.

Nous sommes présentement en négociation de façon très serrée avec le gouvernement fédéral pour deux choses, donc prolonger notre solution temporaire, donc une entente là-dessus et avoir une solution permanente, a mentionné Julie Dufour.

Rappelons que Saguenay assume 10 % des frais , alors qu’Ottawa paie 90 % de la facture.

Reconnaître la rue Racine comme site patrimonial

Les élus ont aussi exprimé leur intention de faire reconnaître la rue Racine comme un site patrimonial.

la rue racine à Chicoutimi

La rue Racine dans l'arrondissement de Chicoutimi. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Un rapport préparé en 2024 avait permis d’identifier 38 immeubles sur la rue Racine et dans ses environs qui ont une valeur patrimoniale. Cette reconnaissance permettrait d’encadrer les interventions, a expliqué la conseillère du secteur, Mireille Jean.

Ce document-là va nous aider à guider l’ensemble des prises de décision lorsqu’on fait des travaux ou lorsque les promoteurs font des travaux sur les bâtiments de façon à respecter l’esprit et la lettre de ces lignes architecturales, a-t-elle souligné.

Un nouveau service d’alertes par messagerie texte

Un nouveau service d’alertes par messagerie texte a aussi été annoncé mardi pendant la rencontre. Ce service s’ajoute aux appels téléphoniques automatisés qui sont déjà utilisés pour informer les citoyens des interruptions du service d’aqueduc et des avis de faire bouillir l’eau, notamment.

Xavier Leclerc, Romane Tremblay et Julie Dufour.

Xavier Leclerc et Romane Tremblay, qui ont participé à l’émission MasterChef Junior Québec, ont signé le livre d’or de la Ville de Saguenay en présence de la mairesse Julie Dufour, mardi.

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Les mêmes informations seront donc communiquées par messagerie texte. Les personnes déjà abonnées au service d’appels automatisés par un numéro de cellulaire recevront un message texte dans les prochains jours pour confirmer leur inscription automatique au service.

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