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Le salaire minimum pour les travailleurs d’applications comme Uber, est-ce assez?

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La Loi ontarienne sur les droits des travailleurs de plateformes numériques entre finalement en vigueur le mardi 1er juillet, après avoir été adoptée en 2022. Elle garantit que les travailleurs à la demande d'applications de transport ou de livraison comme Uber, Lyft et Skip toucheront au moins le salaire minimum, tout en conservant leurs pourboires.

Le salaire minimum est seulement garanti durant les courses, déplore toutefois Earla Phillips, conductrice pour Uber et Lyft et vice-présidente du regroupement de chauffeurs Rideshare Drivers Association of Ontario.

En d'autres mots, le temps d'attente entre les courses n'est pas couvert ni les autres dépenses des conducteurs comme les frais d'assurance et l'essence, souligne Mme Phillips. Pour elle, la loi ontarienne revient à légiférer la pauvreté.

Fahd Hafid, chauffeur pour Uber dans la région d'Ottawa depuis 3 ans, croit lui aussi que la Loi ne va pas assez loin.

À l'aéroport d'Ottawa, on attend jusqu'à 2 h ou 3 h pour avoir une course qui nous donne des revenus de 10 $.

Fahd Hafid en entrevue dans son véhicule.

Fahd Hafid est conducteur d'Uber dans la région d'Ottawa depuis trois ans.

Photo : Radio-Canada

En fait, il craint que les plateformes ne manipulent cette loi pour diminuer encore une fois le paiement des chauffeurs. Il raconte que jusqu'à maintenant, il pouvait parfois toucher jusqu'à 30 $ l'heure lors d'embouteillages, soit bien plus que le salaire minimum actuel de 17,20 $ en Ontario.

En vertu de la loi ontarienne, les travailleurs des plateformes numériques ne sont pas considérés comme des employés, et ne jouissent donc pas des mêmes protections, dénoncent ses détracteurs.

L'Ontario défend la nouvelle loi

L’Ontario est fier d’être un chef de file au pays [en la matière], dit le ministère du Travail dans une déclaration écrite, qualifiant la nouvelle loi ontarienne de première du genre au Canada.

Toutefois, depuis son adoption en 2022, la Colombie-Britannique a adopté une réglementation similaire l'an dernier, et garantissait déjà un salaire minimum de plus de 20 $ l'heure pour les travailleurs à la demande.

En vertu de la loi ontarienne, les travailleurs ont aussi le droit de porter plainte auprès du ministère du Travail. Les entreprises contrevenantes s'exposent à une amende de 15 000 $ pour une première infraction, et jusqu'à 50 000 $ pour une troisième infraction en trois ans ou moins.

Par ailleurs, les sociétés ne pourront pas supprimer l'accès d'un travailleur à leur plateforme numérique, sans une explication par écrit et un préavis de deux semaines. M. Hafid qualifie cet article de la Loi de bénéfique pour les travailleurs.

La flexibilité, l'indépendance et la transparence

Skip the Dishes assure avoir toujours mis l’accent sur la flexibilité et la transparence pour assurer la réussite des livreurs qui utilisent sa plateforme. La compagnie déclare aussi que de nombreuses normes prévues dans la nouvelle loi sont déjà intégrées à son fonctionnement.

Nous nous engageons à travailler avec les décideurs, les coursières et les coursiers et les partenaires de l’industrie pour nous assurer que ces changements préservent la flexibilité et l’indépendance du travail sur notre plateforme, tout en favorisant l’équité, la transparence et les opportunités pour les coursières et les coursiers, les petites entreprises, les restaurants, les détaillants et la clientèle, affirme-t-elle dans une déclaration écrite.

Uber, de son côté, dit qu’elle s’est préparée à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi provinciale et, qu’à cette fin, elle a communiqué avec ses chauffeurs et ses livreurs.

Uber soutient les politiques gouvernementales qui protègent la flexibilité et l’indépendance du travail via une application tout en offrant des avantages et des protections sur mesure, souligne dans un courriel sa responsable des communications, Keerthana Rang.

Elle rappelle que la compagnie a conclu une entente avec les Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC).

Les chauffeurs et livreurs peuvent demander l’aide de ce syndicat pour résoudre un conflit avec la compagnie en vertu de cette entente. Ils ne sont toutefois pas syndiqués pour autant.

Avec les informations de CBC

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