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Au lendemain du dévoilement du cabinet des ministres, mardi, plusieurs organismes de la francophonie canadienne applaudissent le retour d’un ministre des Langues officielles.
Le rétablissement du titre de ministre des Langues officielles montre que le premier ministre Carney comprend l’importance de la dualité linguistique canadienne comme élément majeur de l’identité et de la souveraineté nationale de notre pays, a réagi la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), par voie de communiqué.
Durant la campagne électorale, la FCFA a mis beaucoup d’accent sur l’importance pour le Canada de miser sur le français et la francophonie pour tirer son épingle du jeu dans le conflit tarifaire actuel. Pouvoir faire affaire dans deux langues parlées sur cinq continents, c’est un avantage énorme pour diversifier nos marchés et nos alliances. Avec le rétablissement du portefeuille des Langues officielles, on a l’impression d’avoir été entendus, a déclaré la présidente de l’organisme porte-parole des francophones en contexte minoritaire, Liane Roy.
L’organisme juge que le titre de ministre des Langues officielles est d’autant plus important que les règles d’application de la nouvelle Loi sur les langues officielles, adoptée il y a deux ans à peine, ne sont toujours pas définies, ce qui nuit à sa mise en œuvre.
Pour l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), confier la responsabilité des Langues officielles au ministre Steven Guilbeault envoie un signal fort quant à l’importance d’un leadership fédéral engagé envers les droits linguistiques et la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire.
L’AFO attend du nouveau cabinet des gestes concrets pour renforcer nos communautés en assurant l’accès aux services en français, soutenir le postsecondaire par et pour les francophones, et reconnaître pleinement la contribution de la francophonie ontarienne au dynamisme économique et social du Canada a lancé le président de l’organisme, Fabien Hébert.
De son côté, l’organisme Canadian Parents for French s’est réjoui de l’ajout des langues officielles au mandat du ministre Steven Guilbeault, invitant toutefois le gouvernement à combler les lacunes dans sa plateforme sur les langues officielles.
Bien que les engagements des libéraux prévoient un soutien essentiel pour les communautés linguistiques en situation minoritaire, ils manquent de mesures concrètes pour mobiliser la majorité linguistique et favoriser le bilinguisme à l’échelle nationale.
Une promesse électorale
En mars dernier, plusieurs organismes s’étaient inquiétés de l’absence d’un ministre des Langues officielles.
Si on ne le nomme pas, c’est que ce n’est pas important, commentait notamment le président de la Société nationale de l’Acadie (SNA), Martin Théberge.
Dans les faits, la responsabilité incombait déjà à Steven Guilbeault, ministre de la Culture et de l'Identité canadiennes. Mais pour la FCFA, la disparition du portefeuille des Langues officielles diluait énormément l’importance du dossier à un moment où on doit mettre l’accent sur tout ce qui fait la souveraineté nationale du Canada.
Ça lance le message qu’en termes d’identité canadienne, les langues officielles, ça n’existe pas, déclarait Mme Roy.
Cette situation rappelait celle survenue en 2015, quand Justin Trudeau, nouvellement élu, n’avait pas non plus fait figurer les langues officielles au nom d'aucun des portefeuilles attribués.
En campagne, lors du débat sur les enjeux francophones, le candidat libéral dans Gatineau, Steven MacKinnon, avait assuré que l'intitulé serait de retour dans le titre d’un ministre en cas de victoire aux élections.
Outre M. Guilbeault, les organismes de la francophonie canadienne comptent aussi sur plusieurs autres ministres pour faire valoir le dossier autour de la table. Composé de 28 ministres, dont 15 nouveaux visages, le nouveau cabinet des ministres compte 15 députés qui indiquent parler le français et l’anglais sur leur profil publié sur le site du parlement du Canada et 13 qui disent ne parler que l’anglais.