NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le 14 mai 2025, on a fêté les 60 ans du grand radiotélescoperadiotélescope de l'Observatoire radioastronomique de Nançay (ORN). Comme le rappelle un communiqué de l'Observatoire de Paris - PSL, cet instrument géant, dont la création a été impulsée par le physicienphysicien Yves Rocard au cours des années 1950 pour permettre à la France de participer pleinement à l'essor de la radioastronomie, est toujours l'un des plus grands radiotélescopes au monde et un acteur majeur de la radioastronomie internationale.
La Station de radioastronomie de NançayStation de radioastronomie de Nançay est un ensemble d'instruments dédiés à l'observation de l'UniversUnivers entre 3 centimètres et 10 mètres de longueur d'ondelongueur d'onde, c'est-à-dire dans la fenêtrefenêtre des ondes radio de basses fréquencesfréquences. Elle est située dans le département du Cher et elle tire son nom de la route de Nançay, ville située au sud de la Sologne et au nord-est de Vierzon en France. La Station est à la fois un département de l'Observatoire de Paris, l'USN (Station de radioastronomie de Nançay) et une unité associée au CNRS/Insu (USR704) et à l'université d'Orléans.
Depuis son inauguration en 1965 par le général de Gaulle, ce radiotélescope géant - avec notamment un miroirmiroir sphérique fixe de 300 mètres de long sur 35 mètres de haut et un miroir plan orientable de 200 mètres sur 40 mètres - a contribué à l'étude des galaxiesgalaxies, des comètescomètes, mais aussi au programme Seti et surtout à l'étude des pulsarspulsars, ces étoiles à neutronsétoiles à neutrons en rotation rapide qui sont des sortes de phares cosmiques. Ce dernier champ d'étude a permis de faire des contributions importantes à l'astronomie des ondes gravitationnelles dans le cadre du programme de l'International Pulsar Timing Array (IPTA)
Du Soleil au Big Bang en passant par Seti
La Station de Nançay a toutefois commencé à fonctionner avec des instruments plus modestes au début des années 1950, alors que la radioastronomie prenait son essor conjointement avec l'astrophysiqueastrophysique nucléaire et avant les débuts de l'exploration du Système solaireSystème solaire rendue possible par la conquête spatiale. À l'époque, il s'agissait d'étudier le SoleilSoleil, surtout sa couronne. Aujourd'hui, ces études se poursuivent avec le réseau décamétrique de Nançay qui observe quasi quotidiennement le Soleil et JupiterJupiter depuis sa mise en service en 1977 et qui assure un soutien sol à l'exploration de ces environnements par des sondes spatiales, des sondes Voyager à JunoJuno, de Parker Solar ProbeParker Solar Probe à Solar OrbiterSolar Orbiter.
Au cours des années 1980, Nançay a même été mis à contribution pour faire des études dans le cadre du programme Seti et, en 1996, le grand radiotélescope a été utilisé pour écouter quatre étoiles possédant des planètes géantesplanètes géantes (51 Peg, 47 Uma, 70 Vir, Gl 229).
Ces dernières années, la Station de Nançay a été complétée par la mise en service en 2010 d'une des 50 stations européennes Lofar (LOw Frequency ARray) qui permet l'étude de la réionisationréionisation de l'Univers et la détection indirecte de rayons cosmiquesrayons cosmiques de très haute énergieénergie. C'est aussi le but de Codalema (COsmic ray Detection Array with Logarithmic ElectroMagnetic Antennas), un ensemble d'instruments dédiés au développement de techniques de détection indirecte de ces rayons qui produisent des signaux électromagnétiques très brefs qui sont mesurés dans une large bande de fréquencesbande de fréquences (20-200 MHz) et qui accompagnent les cascades de particules qu'ils provoquent dans l'atmosphèreatmosphère.