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Le projet de loi 97 est complètement à revoir, selon SNAP Québec

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La Société pour la nature et les parcs (SNAP) Québec demande au gouvernement provincial de retourner à la table à dessin avec son projet de loi 97, qui vise à moderniser le régime forestier. L’organisation affirme que Québec devrait faire preuve de courage, d’audace et de responsabilité.

Plusieurs organisations ont fait part de leurs préoccupations face à la refonte du régime forestier en commission parlementaire, la semaine dernière.

L'absence de fondations scientifiques dans les consultations motive entre autres la demande de SNAP Québec. Selon elle, trop de modifications devraient être apportées au texte législatif.

Revenez-nous à l’automne avec un projet de loi qui obtient un meilleur consensus et qui va permettre d'ouvrir le dialogue de façon constructive, résume le directeur général de SNAP Québec, Alain Branchaud.

Ce dernier déplore notamment l’absence de considération pour le caribou dans les discussions entourant la modernisation du régime forestier.

C’est un projet de loi qui a été écrit par et pour l'industrie. C'est dommage, on avait l’occasion d'aller de l’avant avec quelque chose qui nous aurait permis d’avoir une transition vers quelque chose de nouveau, déplore-t-il.

On se retrouve encore une fois avec un projet de loi rejeté par la majorité des intervenants, même par certains membres de l’industrie, les syndicats, les travailleurs, les groupes environnementaux, les communautés autochtones, ajoute-t-il.

Alain Branchaud se désole de l’absence de représentants du Centre d’étude de la forêt dans le processus de consultation. Québec devrait, selon lui, se servir de cette intelligence collective pour construire des politiques publiques qui sont robustes et solides et qui permettront d’aller de l’avant.

C’est vraiment la vision du profit à court terme, du profit au niveau des entreprises, mais aussi du profit politique. Ce n'est pas une bonne façon de gérer à long terme.

Rien encore pour protéger le caribou

Par ailleurs, les projets pilotes pour la protection du caribou dans Charlevoix et en Gaspésie, annoncés par le gouvernement du Québec au printemps 2024, n’ont toujours pas été mis en oeuvre, comme l'a rapporté La Presse, lundi.

On est de nouveau dans une conjoncture politique qui fait en sorte qu’on procrastine et qu'on reporte toujours les actions concrètes, mentionne M. Branchaud.

Il reconnaît tout de même que Québec a progressé avec deux propositions de projets pilotes qui avaient beaucoup de potentiel en matière de protection des habitats du caribou, mais aussi de conciliation et d’équilibre avec les autres activités, les autres usages de la forêt.

Malheureusement, on se retrouve encore dans une situation où l’industrie forestière, son lobby et ses appuis régionaux font en sorte qu’on ne peut avancer de façon très concrète. Depuis 2016, on remet toujours à demain la mise en œuvre de mesures de protection concrète pour le caribou, résume-t-il.

Alain Branchaud rappelle que, pendant ce temps, des usines de l'industrie forestière continuent de fermer leurs portes. Le caribou n’est pas à blâmer, selon lui, mais plutôt la mauvaise gestion de la forêt.

Ce n'est pas le caribou qui explique les problèmes de l'industrie forestière en ce moment.

M. Branchaud n’a guère espoir que des annonces soient faites d’ici la fin du mandat actuel de la CAQ.

J’ai peur qu’on soit obligé de reporter des actions concrètes après l’élection d'octobre 2026. C’est malheureux. À moins que le gouvernement fédéral fasse preuve de courage et vienne concrétiser le projet de décret d’urgence qui est toujours vivant, conclut-il.

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