Les difficultés de la filière batterie entraînent la mise en pause du projet d’école de la batterie à Bécancour. Au départ, l’école devait ouvrir ses portes en 2025, puis l’ouverture a été reportée en 2027. Maintenant, il n’y a plus de date prévue.

L’objectif de cette école est de répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises de la filière batterie qui s’installent au Québec. Or, les difficultés vécues par certaines de ces entreprises qui mettent en pause ou annulent leurs investissements font que les besoins d’une école ne sont plus là. 

Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, croit qu’il y a deux ans, la nécessité d’une telle école ne faisait pas de doute. À cause du ralentissement, bien, le besoin est moins évident, convient-il. 

Northvolt a déclaré faillite en Suède et a suspendu les travaux sur son mégachantier en Montérégie et EcoPro a suspendu la construction de son usine à Bécancour parce que Ford s’est retiré du projet.

La Ville de Bécancour espérait que le projet se concrétise, mais demeurait réaliste. En plus des difficultés de la filière batterie, les compressions récentes dans le domaine de l’éducation laissent croire que l’argent n’est pas disponible pour le projet en ce moment.

Évidemment, quand on voit comment il y a des coupures actuellement dans le réseau scolaire, je vous avouerais que c'est pas très optimiste pour une nouvelle école de ce type-là. Mais il faut vraiment se rappeler aussi que c'est un domaine dans lequel on investit au Québec de façon assez majeure, indique la mairesse, Lucie Allard. 

Même si l’ouverture d’une école spécifiquement dédiée à l’industrie de la batterie ne se fera pas au cours des prochaines années, les institutions d’enseignement de la région offrent des formations pour répondre aux besoins des entreprises qui voient le jour.