NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
L'administration portuaire annonce qu'elle veut verdir 30 % de son territoire non industriel d'ici 5 ans.
L'annonce a été faite lors du premier Sommet Québec Capitale Climat, où plusieurs projets en matière de climat et d'environnement ont été annoncés.
Ça offre plein d'occasions de différentes sortes de projets. On veut embellir le territoire, planter des arbres, embellir les parcs, renaturaliser le plus possible, déclare Philippe Charest-Gélinas, directeur environnement pour le Port de Québec.
En tout, 26 % du territoire du Port se trouve à l'extérieur de la zone industrielle, incluant notamment des sites récréotouristiques et des parcs. Ce sont des parcs, c'est la promenade portuaire du Foulon, le parc de la baie de Beauport. C'est des trames vertes alentour, dans les zones de transition. C'est ça qu'on vise principalement, précise le directeur.
Pour ce qui est des zones industrielles, le Port dit être toujours en réflexion. Il y a des contraintes opérationnelles évidemment. C'est plus compliqué. On ne peut pas planter d'arbres sur un quai de transbordement, prévient Philippe Charest-Gélinas.
Ça nous donne des occasions de travailler avec différents partenaires de la communauté, mais avec nos gens de l'innovation, on essaie de trouver des façons novatrices de verdir ces zones-là, les infrastructures portuaires, en déminéralisant à l'aide de toutes sortes de techniques qu'on veut utiliser pour être novateur au niveau du site industriel, ajoute-t-il.

Le site de la baie de Beauport se trouve sur le territoire du Port de Québec.
Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault
Quand j’entends le Port de Québec affirmer qu’il place la nature au cœur de ses actions, j’entends écoblanchiment, critique Jackie Smith, conseillère municipale de Limoilou et cheffe de Transition Québec.
Le Port fait du verdissement, le Port nous parle de canopée. OK, il est au goût du jour, mais les citoyennes et les citoyens de Limoilou et des environs continuent de respirer l’air qu’il pollue. Les arbres que plante le Port ne viendront pas à bout des particules fines et de la poussière qui affectent notre santé au quotidien, poursuit la conseillère municipale.
700 000 $ pour décarboner des bâtiments
Dans une annonce lundi, la Ville de Québec a bonifié de 200 000 $ son programme de décarbonation pour 10 bâtiments sur son territoire, portant son aide financière à 699 707 $ pour 2025.
Elle vise à soutenir l’élaboration de plans concrets pour réduire leur empreinte carbone et améliorer l’efficacité énergétique et la résilience des immeubles. Les organisations peuvent notamment retirer les énergies fossiles de leurs installations de chauffage et renforcer leur efficacité énergétique.
- Un toit en réserve de Québec – Immeuble De Niverville : 100 000 $
- Coopérative de solidarité Notre-Dame de Jacques-Cartier – Immeuble La Nef : 48 875 $
- Le comptoir Emmaüs – Immeuble principal : 61 435 $
- Les loisirs Montcalm – Immeuble principal : 43 398 $
- Maison Revivre – Immeuble principal : 40 375 $
- Fondation famille Jules Dallaire – Immeuble de la Maison Mère-Mallet : 61 671 $
- Méduse – Immeuble principal : 96 900 $
- Collège Mérici – Immeuble principal : 100 000 $
- Patro Laval – Immeuble principal : 47 053 $
- La Bouée – Immeuble du presbytère Saint-Jean-Baptiste : 100 000 $
Loin des objectifs
Le maire de Québec, Bruno Marchand, est revenu sur l'objectif de la Ville de réduire de 45 % les émissions de GES d'ici 2030. Bien qu'on soit loin du compte, l'objectif est toujours atteignable, selon le maire.
On n'y est pas encore. En matière de GES, on est stable depuis 2017. On pourrait dire que ça n'a pas diminué [...]. Cependant, la population a augmenté. La diminution, si on la compare au prorata par citoyen, c'est une diminution de presque 4 % (3,8 %) des GES depuis 2017, souligne le maire.
Ce n'est pas facile, mais c'est atteignable pour 2030.
Contrairement à la tendance qui vise à réduire les cibles en matière de diminution des GES, le maire prévient que la Ville maintient ses objectifs. Se fermer les yeux en disant : on doit présentement investir en raison du contexte économique et ne pas se soucier de l'environnement, c'est une grave erreur, selon moi. Je pense qu'on ne peut pas faire l'économie de l'environnement.
Tout ce qu'on fait sans l'environnement, on va le payer économiquement, conclut Bruno Marchand.