Comme l’an dernier, le plan d’action réunit plusieurs acteurs locaux pour permettre une bonne cohabitation de tous les citoyens au sein de la ville cet été. Nouveauté cette année : la création d’un magazine avec les personnes en situation d’itinérance.

Ce plan réunit plusieurs acteurs locaux : la Ville de Rouyn-Noranda, le CISSS-AT, la Maison du Soleil levant, la Sûreté du Québec, la Société de développement commercial du centre-ville et la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda.

Les objectifs sont de mieux coordonner l'action des partenaires sociaux, de maintenir l'accompagnement et un accueil des personnes itinérantes, mais aussi de favoriser la cohabitation au centre-ville.

L'itinérance, elle va être beaucoup plus visible que l’hiver, rapporte Marie-Pier Laliberté-Fleury, cheffe de service en dépendance à Val-d’Or et Rouyn-Noranda. On va être appelés à plus côtoyer ces gens-là, par exemple devant les magasins. Le contexte estival fait qu’on est plus confrontés à ces gens-là.

La Maison du Soleil levant a ouvert le centre de jour pour les personnes en situation d'itinérance au coin de la rue Perreault Ouest et de l'avenue Dallaire. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Emily Blais

Le plan d’action prévoit notamment de la diffusion de matériel à la population et aux commerçants pour sensibiliser à l’itinérance et indiquer quelles sont les structures ressources en cas de besoin.

On veut pouvoir donner de l’information sur l’itinérance, explique Marie-Pier Laliberté-Fleury. Qu’est-ce qu’on peut faire nous comme citoyen, comme commerçant pour pouvoir aider dans cette problématique-là?

Un nouveau projet de magazine

Le plan d’action 2025 compte quelques nouveautés : la signature d’une déclaration commune des partenaires pour répondre aux besoins des personnes en situation d’itinérance, le maintien et la pérennisation des services existants, et la création d’un magazine.

Piloté par la Ville de Rouyn-Noranda et la Maison du Soleil levant, le projet de magazine sera réalisé cet été par des personnes en situation d’itinérance avec la collaboration d’artistes locaux.

On pense que ce magazine va permettre un échange puis peut-être une ouverture sur nos gens en situation d’itinérance, de pouvoir aussi partager un peu leur histoire, explique Mme Laliberté-Fleury.

Des personnes effectuent des travaux d'entretien d'espaces collectifs dans le cadre du projet de Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ). (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-François Perron

Le magazine sortira à l’automne, avec un lancement prévu lors de la nuit des sans-abris en octobre prochain.

Le programme Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ) a aussi été relancé au mois de juin.

Si vous voyez des gens avec des dossards travailler dans les parcs, ce sont nos ''tapajeurs'' qui sont engagés à participer à la propreté de notre beau centre-ville, indique Marie-Pier Laliberté-Fleury. Vous pouvez les encourager, c'est des choses qu’ils apprécient quand on passe, ça les valorise.

Le programme TAPAJ durera jusqu’à l'automne.