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Les phénomènes aériens non identifiés passionnent, intriguent, inquiètent. Tandis que l’armée américaine se veut plus transparente sur la question, un rapport gouvernemental pointe la responsabilité du Pentagone dans la diffusion d’informations erronées portant sur les Ovnis, et concernant notamment une certaine base militaire dans l'État du Nevada…
Si on vous disait que le gouvernement américain, et plus spécifiquement le Pentagone, a tenté de garder plusieurs programmes militaires secrets en propageant de fausses informationsfausses informations sur les ovnis ? Ce qui semble être du complotisme de bas étage, se révèle en réalité une histoire vraie relayée par le Wall Street Journal le 6 juin dernier.
Ces derniers mois, le All-domain Anomaly Resolution Office (AARO), l'équivalent nord-américain de notre Geipan national (Groupe d'Études et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés), se lançait dans la lecture de rapports du Pentagone concernant des observations d'Ovnis. Plusieurs récits, dont certains liés à la célèbre Zone 51, étaient en réalité des rumeurs propagées intentionnellement par les autorités.
Cinq mythes conspirationnistes sur la zone 51, l’endroit qui attire les chasseurs d’extraterrestres
Aux frontières du réel
En 1967, dans le Montana, un capitaine de l'U.S. Air Force le clame : il a assisté à l'irruption d'un phénomène paranormal dans le ciel nocturnenocturne, au-dessus d'un silo de lancement de missiles balistiquesmissiles balistiques intercontinentaux. Rapidement, sa hiérarchie lui ordonne de ne pas ébruiter l'affaire. Pourtant, pas d'extraterrestres par-delà les montages de cet État rural. Mais l'officier avait bel et bien observé un phénomène, provoqué par la main humaine. Ce jour-là, une impulsion électromagnétique (IEM) désactivait les systèmes électriques et les missiles, créant en parallèle un artefact visuel.
Deux décennies plus tard, au début des années 1980, un homme entre dans un bar du Nevada. Rapidement, il donne au gérant de l'établissement quelques photos de soucoupes volantes, étayées de quelques élucubrations. Ce mystérieux étranger suscite l'attention localement, si bien qu'il est rapidement interrogé par des enquêteurs du Pentagone.
Ce colonel à la retraite dévoilait avoir agi sur l'ordre de ses supérieurs. L'objectif était de brouiller les pistes quant aux tests menés dans la base militaire, entourant le chasseur d'attaque furtif F-117 Nighthawk, et dont les capacités étaient si avant-gardistes qu'il était mentionné dans les romans plus tardifs de Tom Clancy.
La base militaire la plus référencée de la fiction a souvent été le cadre d'essais portant sur des technologies aériennes expérimentales, dont le SR-71 Blackbird ou encore le drone U-2, deux aéronefs de surveillance en haute altitude employés durant la Guerre froide. Aux abords de la base, de nombreux témoins oculaires affirmaient avoir remarqué la présence d'étranges lumièreslumières dans l'obscurité, ou bien des sortes d'appareils volants se déplaçant étrangement. Autant d'éléments concordant pour amplifier le mythe des ovnis autour de la Zone 51. Pour l'AARO, les rumeurs utilisées par le gouvernement américain avaient pour but complémentaire de décourager les espions du KGB susceptibles de fureter dans la région.
Des experts révèlent la vérité (épisode complet) | Zone 51 : Le secret de la CIA. © National Geographic
Quand les ovnis survolent les États-Unis
À partir de 1947 et de l'incident de Roswell, les récits de citoyens américains commencent à essaimer à travers le territoire nord-américain. Non seulement des aéronefs étranges sont signalés dans plusieurs États, mais certaines histoires racontent des rencontres du troisième type avec des entités extra-terrestres, voire des enlèvements. Il est peu probable que le Pentagone ait fomenté toutes les rumeurs concernant les Ovnis, mais le travail de l'AARO n'est pas près de s'achever. L'organisme, fondé en 2022, a annoncé qu'un second rapport serait probablement publié au cours des prochains mois.