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Alors que le premier ministre Mark Carney a annoncé qu’un « nouveau plan d’immigration » du Canada figurerait dans le budget fédéral la semaine prochaine, les responsables du ministère de l’Immigration ignorent si celui-ci inclut le plan annuel des niveaux d’immigration.
Ce plan annuel précise le nombre de nouveaux arrivants qu’Ottawa prévoit d’admettre pour l’année à venir.
La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés stipule que le plan des niveaux d’immigration doit être déposé chaque année au plus tard le 1er novembre. Elle prévoit toutefois un délai supplémentaire de 30 jours si le Parlement ne siège pas. Or, cette année, la date limite tombe un samedi et le Parlement ne siège généralement pas les fins de semaine.
Daniel Bernhard, chef de la direction de l’Institut pour la citoyenneté canadienne, affirme avoir été informé par des représentants du gouvernement que le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC) ignore la date de dépôt du plan.
« Il semble y avoir beaucoup d’incertitudes concernant le financement des services d’établissement, mais aussi quant au nombre d’immigrants, permanents et temporaires, que le Canada accueillera au cours de la prochaine année », a déclaré M. Bernhard à La Presse canadienne.
Un fonctionnaire du gouvernement, non autorisé à s’exprimer publiquement sur les délibérations internes, a indiqué qu’on ne sait pas encore quand le plan des niveaux d’immigration sera publié.
Mark Carney a déclaré que le gouvernement s’est engagé à « maîtriser » l’immigration et prévoit réduire le nombre de résidents temporaires d’environ 7 % à 5 % de la population d’ici la fin de 2026.
La Presse canadienne a contacté le cabinet de la ministre de l’Immigration, Lena Metlege Diab. Un porte-parole a assuré à La Presse canadienne, mercredi, que le budget inclura le plan annuel des niveaux d’immigration.
« Quotas trop élevés »
La porte-parole conservatrice en matière d’immigration, Michelle Rempel Garner, a indiqué avoir demandé au sous-ministre de l’Immigration quand le plan de quotas serait déposé lors de la réunion du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration du 21 octobre.
« Le fait que le sous-ministre refuse de fournir cette information aux parlementaires à l’approche de la date de publication prévue me laisse perplexe quant aux raisons de cette dissimulation », a soutenu Mme Rempel Garner lors d’un entretien téléphonique.
« Nous avons besoin de données sur le nombre de personnes que les libéraux vont laisser entrer si nous, parlementaires, voulons interroger le gouvernement sur sa capacité à mettre en place les infrastructures nécessaires à l’intégration des nouveaux arrivants au tissu économique et social canadien. »
Alexis Brunelle-Duceppe, député du Bloc québécois au sein du comité de l’immigration, s’interroge sur le lien possible entre cette incertitude et la sensibilité politique du sujet, alors que l’opinion publique se détériore quant au nombre d’immigrants arrivant au Canada.
« C’est un problème pour nous, car comment peut-on discuter d’immigration sans connaître la vision du gouvernement concernant les quotas ? C’est quasiment impossible en ce moment », a-t-il fait valoir.
« Une majorité de Canadiens et de Québécois estiment que les quotas sont trop élevés. Voilà le problème, je crois. C’est aussi simple que ça. »
Jenny Kwan, porte-parole du NPD en matière d’immigration, a déclaré qu’il était « inacceptable » que le plan puisse être présenté après la date limite du 1er novembre.
« Les collectivités, les nouveaux arrivants et les organismes d’aide à l’établissement sont dans l’incertitude, ne sachant pas quel sera l’impact du plan sur les Canadiens et les nouveaux arrivants. Ce retard témoigne d’un manque de transparence et de responsabilité de la part d’un gouvernement qui prétend accorder de l’importance à l’immigration, mais qui n’est même pas capable de respecter ses propres délais, définis par la loi », a déclaré Mme Kwan par courriel.
M. Bernhard a souligné que la plupart des personnes qui obtiennent la résidence permanente se trouvent déjà au Canada, généralement avec un permis de travail ou d’études. Il a ajouté que le système a besoin de certitudes pour attirer des talents internationaux.
« Si nous voulons convaincre les meilleures équipes du monde de venir ici, de miser sur le Canada et de jouer pour notre équipe, nous devons clairement montrer que nous savons ce que nous faisons et que notre politique d’immigration est réfléchie et stable, et non pas constamment fluctuante en fonction de sentiments politiques », a-t-il insisté.


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