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Le marché des chalets sur le qui-vive face aux tarifs douaniers

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Bonne nouvelle pour les Canadiens qui veulent s'acheter une propriété secondaire : RE/MAX prévoit une baisse des prix cette année dans plusieurs régions en Ontario et en Colombie-Britannique, notamment, en raison de l'incertitude liée à la guerre commerciale avec les États-Unis.

Par exemple, le prix moyen des maisons secondaires devrait diminuer de 6 % dans la région de Niagara-on-the-Lake, en Ontario d’ici la fin de l’année, pour atteindre 869 500 $, selon un rapport publié par RE/MAX en mai.

Dans le Grand Sudbury, le marché serait plutôt en faveur des vendeurs. L’agence immobilière y anticipe une hausse du prix moyen des chalets de 5 %, passant ainsi de 494 632 $ à 519 364 $ d’ici décembre 2025.

À Banff dans la province de l’Alberta, le prix moyen d’une résidence secondaire passerait de 1 325 000 $ à 1 391 250 $ d’après les prévisions de RE/MAX.

Prévisions du marché des résidences secondaires au Canada, selon RE/MAX

RégionsPrix moyen (1er trimestre, 2025)Ventes (1er trimestre, 2025)Estimation du prix moyen à la fin de 2025 (+/- %)Estimation du nombre de ventes à la fin de 2025 (+/- %)Type de marché
Whistler, C-B1 919 126 $750 %0 %Vendeurs, acheteurs, équilibré
Summerland, C-B903 757 $343 %5 %Équilibré
Tofino/Ucluelet, C-B936 857 $70 %20,0%Équilibré
Edmonton Lakes, Alb641 739 $125 %0 %Équilibré
Muskoka et périphéries, ON **990 000 $49-4,5 %-2,5 %Acheteurs
Kawartha Lakes, ON727 000 $2033 %0 %Équilibré
Niagara-on-the-lake, ON925 000 $11-6 %-22 %Acheteurs
South Shore, N-É116 875 $390 %0 %Vendeurs
Île-du-Prince-Édouard525 000 $40 %2 %Acheteurs

À l'échelle du pays, 48 % des marchés sont équilibrés, 22 % sont des marchés d'acheteurs et 26 % sont des marchés de vendeurs.

Un marché assujetti aux tensions géopolitiques

L’incertitude économique liée aux tensions géopolitiques entre le Canada et les États-Unis a refroidi les ardeurs des acheteurs potentiels au premier trimestre de 2025, raconte Don Kottick, président de RE/MAX Canada.

Des baisses de prix sont anticipées cette année dans environ 40 % des régions ontariennes suivies par la firme de courtage.

Les marchés [immobiliers] n'aiment pas l'incertitude.

Dans un sondage en ligne mené auprès de 1510 Canadiennes et Canadiens par la firme Léger pour RE/MAX en mars dernier, 59 % des répondants disaient se sentir moins confiants vis-à-vis du marché qu’ils ne l’étaient en 2024.

À titre indicatif, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de +/- 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Des vendeurs hésitants

La situation est d’autant plus angoissante pour les propriétaires de chalets qui espèrent vendre leur résidence secondaire cette année.

Nick Jones et son frère ont d’ailleurs hésité à mettre en vente leur chalet de la région de Muskoka, en Ontario, qu’ils avaient acheté en février 2023.

Nous n’étions pas certains au début, nous entendions toutes ces rumeurs qui circulaient : que le marché n’était pas aussi performant.

Ils ont finalement décidé de le mettre en vente le 21 mai dernier, pour un peu plus d’un million de dollars, après l'avoir rénové pendant les deux dernières années. Nous étions prêts à vendre coûte que coûte, explique le propriétaire.

Malgré le ralentissement du marché, M. Jones se sent confiant. Il estime que l’attraction que suscite la région de Muskoka leur permettra de vendre leur chalet assez rapidement.

Il existe de moins en moins de chalets sur le bord de l’eau, tout ce qui est disponible, c’est ce qu’il y a sur le marché, nous avons donc de bonnes chances de vendre le nôtre, estime Nick Jones.

Un canot et des chaises au bout d'un quai au crépuscule dans la région de Haliburton Highlands, en Ontario.

RE/MAX Canada constate un ralentissement dans au moins 50 % des marchés des chalets au Canada. (Photo d'archives)

Photo : Shutterstock / Brian Lasenby

Des régions plus immunisées que d’autres

Certaines régions en Ontario sont néanmoins moins touchées par l’instabilité, note Don Kottick de RE/MAX.

Tout est une question d’emplacement, affirme-t-il.

C’est le cas en Ontario de la municipalité du district de Muskoka, mais aussi du comté de Simcoe, du comté du Prince Édouard, du Grand Sudbury et de Kawartha Lakes, selon le rapport de RE/MAX.

La majorité des vendeurs dans la région de Muskoka voient leurs propriétés se vendre assez rapidement, selon la courtière immobilière Mandie Charlton.

La demande pour des propriétés de qualité sur le bord de l'eau est bel et bien vivante.

Mme Charlton indique toutefois que pour certains vendeurs de la région, la vente de leur propriété peut prendre plus de temps, car ils espèrent voir un retour sur leur investissement acheté durant la pandémie.

 Certains vendeurs conservent le prix de leurs propriétés à des prix exorbitants que plusieurs acheteurs ne sont pas en mesure de se permettre , mentionne Mme Charlton.

À Niagara-on-the-Lake, dans le comté de Peterborough et dans le Nord-Ouest de l’Ontario, les ventes se font plus rares malgré des prix qui continuent de baisser. Nous avons remarqué une baisse du nombre d'unités vendues durant le premier trimestre, constate le courtier immobilier Conrad Zurini.

Depuis le début de l'année, seulement 39 maisons ont été vendues à Niagara-on-the-Lake, soit une baisse de 57,1 % par rapport à la même période l'année dernière.

Vers une reprise du marché des chalets?

Bien qu’il soit difficile de déterminer quand le marché va reprendre de la vigueur, le président de RE/MAX anticipe que la situation devrait se rétablir au cours des prochaines semaines.

 Avec la saison estivale qui approche, ce n’est qu’une question de temps avant que le marché ne reprenne , croit M. Kottick.

Le courtier immobilier Conrad Zurini partage, lui aussi, ce sentiment. Il ajoute que le marché a tendance à connaître des périodes moins achalandées par moments, mais que c’est tout à fait normal.

Le marché du printemps a simplement été retardé, mais ça arrive tous les cinq à sept ans.

Il cite plusieurs facteurs qui pourraient stimuler la demande, selon lui, que ce soit l'arrivée du beau temps ou un plus grand nombre d'acheteurs déroutés par le président Donald Trump.

Ça a été un catalyseur chez certains Canadiens pour vendre leur propriété en Floride et rapatrier leur argent en achetant des propriétés ici, raconte-t-il.

Il croit que ce type d'acheteurs pourrait aider à revigorer le marché dans le Sud-Ouest de l’Ontario, notamment.

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