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Le long voyage des homards de Blanc-Sablon vers la Chine

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Depuis cinq ans, les Fermes Belles Amours de Blanc-Sablon exportent du homard vivant en Chine. Des eaux de la Basse-Côte-Nord, les crustacés parcourent environ 14 000 kilomètres jusqu’à leur destination, un processus logistique complexe, mais avantageux pour l’entreprise.

En 2020, les Fermes Belles Amours ont acheminé 80 000 livres de homards vivants en Chine. Cette année, l’entreprise nord-côtière s’attend à en expédier 500 000 livres, indique le propriétaire, Michael Sheppard, au micro de Bonjour la Côte.

La petite entreprise nord-côtière illustre une tendance en accélération depuis quelques années et associée à une hausse de la demande sur le marché chinois. Selon des données d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, en 2023, la Chine s'est classée au 2e rang des marchés d'exportation du Canada pour le poisson et les fruits de mer.

Et malgré l'imposition par la Chine de droits de douane de 25 % sur plusieurs produits de la mer canadiens en mars dernier, les Fermes Belles Amours n’ont pas de mal à vendre leurs produits outre-mer.

C'est sûr que ça n’aide pas, commente Michael Sheppard. Mais étant donné qu’on est associés à l’un des plus gros acheteurs et exportateurs de homard vivant canadien en Chine, on n'a pas de problème à exporter notre produit, explique-t-il.

 Michael Shepper sur son bateau de pêche.

Michael Sheppard est propriétaire des Fermes Belles Amours. (Photo d'archives)

Photo : Michael Shepper

Le périple du homard

Les Fermes Belles Amours achètent les homards à 38 détenteurs de permis qui pêchent entre Chevery et Blanc-Sablon. Leurs prises sont récoltées une à deux fois par semaine à l’aide d’un bateau collecteur de 55 pieds.

Ceux-ci reçoivent 6,75 $ la livre pour leur homard vivant.

Le homard est ensuite déchargé et transporté par remorques réfrigérées vers l'usine de Fermes Belles Amour, à Blanc-Sablon. Il y est inspecté, trié et placé dans des bacs de 100 livres.

C’est alors que le homard entame son grand voyage vers l’Asie.

Le camion va partir de Blanc-Sablon, se rendre à Terre-Neuve par le traversier. Ensuite, il va monter la côte ouest de Terre-Neuve, pour finalement aller à Port aux Basques prendre un autre traversier qui l'amène au Cap-Breton. Ensuite, du Cap-Breton, il va se diriger vers Blacks Harbour au Nouveau-Brunswick pour prendre un troisième traversier à l'île de Grand Manan, chez notre acheteur, relate Michael Sheppard.

L'acheteur le met alors en viviers réfrigérés pendant 3 à 4 jours afin de réduire son niveau de stress. Le homard est ensuite envoyé par camion à l’aéroport international John F. Kennedy, à New York, où il s’envole à bord d'un avion nolisé. L’avion se ravitaille en carburant à Anchorage, en Alaska avant de prendre la direction de la Chine.

Malgré les équipements, l’expertise et les coûts associés à ce transport au long cours, le jeu en vaut la chandelle, estime Michael Sheppard.

C'est plus facile pour nous de vendre en Chine que de vendre, admettons, sur le marché de Montréal qui est déjà inondé par les produits des Îles-de-la-Madeleine de la Gaspésie.

Par ailleurs, la Chine adore les produits vivants, affirme-t-il.

L'entreprise, qui a récemment reçu l'autorisation du MAPAQ pour un permis de produits frais congelés, envisage de développer d'autres filières d'exportation, notamment la mactre de Stimpson et la moule bleue.

D'après une entrevue de Mathieu Pineau

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