Farine, lait ou bière : des produits du quotidien s'engagent dans la lutte contre le réchauffement. En clair, tout commence à la ferme afin de produire de façon moins polluante des matièresmatières premières.

Une transition coûteuse mais prometteuse

Obtenus grâce à des pratiques agricoles repensées - réduction des passages de tracteurs, sols vivants, alimentation modifiée des troupeaux - ces produits nécessitent des efforts techniques et financiers. Car, sauf exception, l'agriculture décarbonée coûte plus cher. Pour structurer cette démarche, le gouvernement a lancé en 2019 le label bas-carbonecarbone, à l'instar des logements, puis un plan d'action renforcé en 2021. Ce cadre volontaire certifie la réduction d'émissionsémissions, sans pour autant labelliser les produits eux-mêmes.

Des produits courants pour démocratiser le bas carbone

Chez Leclerc, la farine « Récoltons l'avenir » en est un bon exemple : vendue à 99 centimes, elle coûte à peine plus que la version classique, et moins qu'une marque nationale. Un signal fort : rendre la consommation bas carbone plus visible et abordable pour tous.

La mention « démarche bas carbone » est également apparue sur les références Candia. La marque sensibilise et encourage les élevages à réduire leur empreinte carbone de 20 % par litre de lait, grâce aux outils SelfCO2 (auto-diagnosticdiagnostic), CAP'2ER (diagnostic et plan d'actions) et la démarche Label Bas Carbone. Elle ambitionne aussi de réduire l'empreinte carbone de ses laiteries et beurreries de 50 % en 2030 par rapport à 2019.

Pour sa bière 1664, Brasseries Kronenbourg depuis janvier 2024, 50 % de malts sont issus d'une filière plus respectueuse de l'environnement, un chiffre appelé à grimper à 100 % d'ici 2026. Pour cela, le groupe a élaboré son propre cahier des charges centré sur l'amélioration des pratiques environnementales en partenariat avec Malteries Soufflet.