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Le dénombrement ponctuel des personnes en situation d'itinérance de la Ville du Grand Sudbury chiffre à 505 le nombre de personnes qui vivent dans les rues de la ville.
Le rapport (nouvelle fenêtre) dévoile que 67 % de ces personnes sont logées dans un espace public ou un campement.
Le recensement, financé par le gouvernement du Canada dans sa stratégie de lutte contre l’itinérance, est déterminé au cours d’une seule nuit, le 8 octobre 2024. Son objectif est de préciser l'endroit de repos des personnes en situation d'itinérance.
Par la suite, 229 personnes ont répondu à un sondage qui a été mené du 8 au 15 octobre. Le questionnaire inclut des questions normalisées, qui portent sur des données démographiques.
Selon les données du sondage, 72 % des participants ont indiqué qu’ils habitaient dans la région depuis plus d'une demi-décennie. 43 % ont déclaré que le revenu insuffisant était la raison principale de leur perte de logement.
79 % des répondants au sondage sont âgés de 25 à 59 ans, 8% de 16 à 24 ans, et 12 % ont 60 ans ou plus.
Une majorité des participants sont en situation d’itinérance depuis plus d’un an, selon le rapport.
Des chiffres bouleversants, mais pas surprenants
Raymond Landry, coordonnateur des services de logement au Centre de santé communautaire du Grand Sudbury, indique que les chiffres confirment les anecdotes qu'entendent les intervenants sur le terrain.
Le rapport note que 12 % des individus en situation d’itinérance ont plus de 60 ans et que plusieurs d’entre eux n’avaient jamais vécu l’expérience du sans-abrisme, une statistique affolante selon M. Landry.

Raymond Landry, coordonnateur des services de logement au Centre de santé communautaire du Grand Sudbury, estime que la province devrait investir plus d'argent dans le logement abordable.
Photo : Radio-Canada / Yvon Thériault
Il indique qu’il y a un besoin criant de construction de logements abordables ajustés au revenu des citoyens.
C’est un des seuls moyens de résoudre la question de l’itinérance , souligne-t-il.
Raymond Landry souhaite davantage d’investissement dans la lutte contre l’itinérance de la part des différents paliers gouvernementaux.
La Ville vise toujours son objectif de mettre fin à l’itinérance d’ici 2030.