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Le FRAPRU dénonce un commentaire « méprisant » de la ministre Duranceau

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La ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, estime que, dans bien des cas, les locataires incapables de se trouver un logement font « déjà face à d’autres problèmes sociaux économiques ». Alors qu’une crise du logement sévit dans plusieurs régions du Québec, le FRAPRU juge ce commentaire « méprisant » envers les ménages toujours à la recherche d’un toit.

Vous savez, quand on a un enjeu de logement, souvent, ça découle d’autres situations, a lancé Mme Duranceau en entrevue à l’émission Première Heure.

Je trouve ça méprisant pour les locataires, rétorque Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Ce qu’on constate dans les comités logements, c’est qu’au contraire, bien des gens n’avaient pas de problème avant d’avoir un problème de logement.

Véronique Laflamme se tient debout dans une rue commerciale devant une pancarte annonçant un espace à louer.

Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU.

Photo : CBC / Julia Page

Ces gens-là, leur seul problème, c’est avoir accès à un logement décent. Ils n’en ont pas, d’autres problèmes.

Véronique Laflamme donne comme exemple les personnes victimes d’évictions frauduleuses qui, aujourd’hui, font face à un marché locatif hostile où les loyers affichés sont extrêmement chers.

C’est sûr que, quand on passe quelques jours à la rue ou dans des situations d’insécurité ou de stress extrême parce qu’on ne sait pas si on va réussir à signer un bail, c’est bien évident qu’il y a d’autres problèmes qui apparaissent. Il faut s’attaquer au problème de fond qui est celui d’avoir un filet social suffisant au Québec, ajoute-t-elle.

Plus de 2000 ménages demandent de l’aide

En date d’hier, plus de 2000 ménages québécois avaient entamé des démarches auprès d’organismes d’aide pour le logement.

Ce ne sont pas tous des gens qui doivent quitter [un appartement] le 1er juillet, précise la ministre France-Élaine Duranceau. Nos services d’aide au logement sont en place presque à l’année dans la plupart des villes.

Elle parle derrière un micro à la radio.

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation du Québec

Photo : Radio-Canada / Francis Dufresne

Il y a des gens, c’est la mesure ultime, qui seront relogés à l’hôtel ou de manière temporaire chez des proches.

Selon Statistique Canada, le prix des loyers a bondi de 75 % dans la grande région de Québec au cours des cinq dernières années. Il faut maintenant débourser en moyenne environ 1500 $ pour louer un logement de deux chambres.

Le taux d’inoccupation est de 0,9 %. Le marché est considéré comme étant équilibré quand le taux d’inoccupation atteint 3 %.

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