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Ni la fumée des feux de forêt ni les averses n’ont eu raison du Festival fransaskois, qui s'est déroulé vendredi et samedi. Toutefois, étant donnée la mauvaise qualité de l’air, les organisateurs ont dû déplacer certaines activités dans une des salles de réception de l'hôtel Sheraton Cavalier, à Saskatoon.
Par exemple, de 12 h à 16 h, les festivaliers ont été invités à suivre des ateliers et à réseauter à l'hôtel Sheraton Cavalier, situé à quelques pas du site du festival.
Puis à 16 h, la programmation a repris à l'extérieur, puisque la qualité de l'air s'était améliorée. Les festivaliers ont toutefois dû braver quelques averses.
Anne Brochu Lambert, la présidente du Conseil culturel fransaskois (CCF), s'est montrée reconnaissante de la patience et de la flexibilité des partenaires ainsi que des festivaliers. La journée de samedi a même été qualifiée de pleine de rebondissements par des artistes présents.
Les changements de dernière minute et les conditions météorologiques défavorables n’ont toutefois pas découragé des étudiantes de l’Université de Regina, qui étaient venues découvrir la communauté fransaskoise.
Elles ont eu vent de l'événement dans leur cours de français donné par La Cité, qui tenait un kiosque pendant le festival.
L'une d'entre elles, Jessica Dua, explique avoir choisi d'apprendre le français pour avoir plus d'opportunités au niveau professionnel.
Une autre étudiante, Nicole Stephaniuk, avait déjà suivi des cours de français à l’école primaire et secondaire, mais elle a choisi de se replonger dans cette langue. Je ne savais pas à quel point [la communauté fransaskoise] était aussi grande, a-t-elle confié.
Lors de la première journée du Festival fransaskois, qui était consacré aux jeunes, la directrice artistique du CCF, Elma Bos, estime avoir accueilli entre 300 et 400 personnes. Le concert en soirée a quant à lui attiré une soixantaine de festivaliers.
C'est un bilan très encourageant par rapport à notre édition précédente, assure-t-elle.
Une nouvelle mouture appréciée
Cette année, le CCF a proposé une nouvelle mouture du festival. Par exemple, au lieu de se dérouler sur trois jours pendant la première fin de semaine de juillet, les festival a été présenté sur deux jours pendant le mois de juin. Ces changements ont plu aux festivaliers.
Pour une deuxième année, Doaa Azzam et ses deux garçons sont venus de Regina pour participer au Festival fransaskois. La mère de famille s'est notamment dite reconnaissante de la nouvelle mouture de l'événement.
Même si Doaa Azzam ne parle pas français, ses deux garçons fréquentent le système francophone en allant à l'école Monseigneur de Laval, donc elle ne rate pas une occasion de participer aux événements de la communauté francophone.
Ferdinand Bararuzunza, qui a également fait le voyage depuis Regina, est satisfait des changements apportés à cette édition du festival, sans pour autant la préférer à l’ancienne.
Le contenu, c'est ça qui m'intéresse. Que ce soit à Saskatoon, Prince Albert, Zenon Park, peu importe où aura lieu le festival, on va y aller, car c'est le contenu qui est intéressant. On fait confiance à l'équipe qui prépare le festival, a-t-il affirmé.
De son côté, Melissa Van Ham, originaire de Saskatoon, a trouvé qu'il était plus simple de participer au festival cette année, puisqu'elle doit aussi jongler avec d'autres tâches du quotidien.
Ça permet aux familles qui ont toujours 5000 engagements de quand même y participer, au moins partiellement. Ce qui est notre cas aujourd'hui, parce qu'on avait un tournoi de soccer, a expliqué la mère accompagnée de ses deux filles.