Au Bas-Saint-Laurent, le Défi anaclois continue d’attirer des centaines de coureurs et de marcheurs. Lors de sa 11^e édition, samedi, cette course a attiré plus de 700 sportifs de tous âges et de tous niveaux.

Cette année, les participants pouvaient choisir parmi neuf parcours différents, de 1 à 33 km, dans la municipalité de Saint-Anaclet-de Lessard.

D'année en année, on grossit, on rajoute des courses, souligne un des membres du comité organisateur du Défi anaclois, Pierre-Luc Lavoie.

Parmi les nouveautés, un parcours en sentier de 2 km conçu pour les jeunes a pu être testé par les coureurs samedi. Pour leur part, une quinzaine d'aînés ont participé au parcours de 1 km qui leur était réservé.

C'était un de nos buts d'inclure tout le monde dans notre événement, explique Pierre-Luc Lavoie. L'essence même du Défi anaclois, [c’est] de faire bouger les gens.

Onze ans après la création du Défi, ce natif de Saint-Anaclet se réjouit de constater que l’engouement ne tarit pas.

On est un événement dans un petit village, mais on fait partie des grands dans la région.

Des bénévoles ont encouragé les coureurs le long des circuits.

Photo : Radio-Canada / Robert Majewski

Quelque 75 bénévoles étaient à pied d'œuvre dans les rues de Saint-Anaclet samedi.

Ça prend beaucoup de gens pour un événement de cette ampleur, souligne la responsable des inscriptions au Défi anaclois, Nancy Albert.

Ces derniers assurent la logistique du stationnement, veillent à la circulation et à la signalisation et s’occupent de la nourriture, explique-t-elle. Elle estime qu’il s’agit d’une belle occasion de redonner à la communauté.

Plus de 70 bénévoles sont nécessaires à la tenue du Défi anaclois, indique la responsable des inscriptions, Nancy Albert.

Photo : Radio-Canada / Robert Majewski

Faire bouger tout le monde

Fernande Ross, qui travaille à la résidence de personnes âgées du village, organise la marche de 1 km réservée aux aînés depuis quatre ans. Cette année, elle a encadré une quinzaine de marcheurs.

Le groupe d'aînés augmente d'année en année, fait-elle observer. Je vais continuer à l’organiser tant que je vais pouvoir.

Fernande Ross organise la marche des aînés au Défi anaclois.

Photo : Radio-Canada / Robert Majewski

À son passage à la ligne d’arrivée, le coureur Maxime St-Pierre avait les jambes fatiguées, mais il était fier d’avoir complété le parcours de 33 km, un exploit qui lui a pris un peu moins de quatre heures.

En amont du Défi, ce sportif a raconté qu'il s’est entraîné de longues heures sur des parcours en dénivelé. C'est souvent quand on s'y attend le moins qu'on fait les meilleurs résultats, a-t-il témoigné.

Maxime St-Pierre a suivi un entraînement rigoureux pour se préparer au parcours de 33 kilomètres.

Photo : Radio-Canada / Robert Majewski

Avec les informations de Robert Majewski