NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La propriétaire de l'entreprise Rose Bon Bon, Caroline Leclerc, explique que le contexte économique fait partie des raisons qui l'ont poussée à fermer sa boutique de Chicoutimi, après 30 ans d'existence.
On a vécu une période de croissance pendant la pandémie qui nous a permis de prendre de l'ampleur et de l'expansion hors de la région. Les dernières années ont par contre été plus difficiles pour la croissance économique, affirme l’entrepreneure.
Caroline Leclerc a annoncé la fermeture de son magasin de Chicoutimi vendredi. Elle possédait aussi deux autres boutiques à Mirabel et à Québec, qui ont été fermées ces dernières années.
Certaines personnes se sont montrées intéressées à reprendre Rose Bon Bon, mais Mme Leclerc indique qu'elles se sont toutefois désistées par la suite. Cela l'a poussée à réfléchir sur l’avenir de sa compagnie.
Je me suis demandé ce que je voulais faire pour la suite et si j'avais envie de me battre encore. On sait que les prochaines années ne seront pas faciles.

Selon la propriétaire de Rose Bon Bon, Caroline Leclerc, il est de plus en plus difficile de se démarquer de la concurrence dans le monde du commerce de détail. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney
Caroline Leclerc ne cache pas qu'elle a aussi le désir de se réorienter professionnellement. Pour l’instant, je profite de l’amour que les gens me donnent. Je vais atterrir et accueillir ce deuil-là. Pour ce qui est de la suite, j’ai hâte de voir ce qui va s’ouvrir devant moi, dit-elle.
Elle reconnaît toutefois que la décision de mettre la clé sous la porte n'a pas été facile à prendre.
C’est extrêmement difficile parce que moi, je suis encore en amour avec mon entreprise. Je suis en peine d’amour en ce moment, avoue Caroline Leclerc.
Difficultés pour le commerce de détail
Selon la propriétaire de Rose Bon Bon, il est de plus en plus difficile de se démarquer de la concurrence dans le monde du commerce de détail.
Il y a évidemment les géants qui vont livrer en 24 heures. La compétition aussi, ce n’est pas seulement sur le boulevard Talbot, mais dans toute la province. Il y a une mutation qui se fait et il faut faire face à la musique, souligne Mme Leclerc.
Caroline Leclerc ne veut en revanche pas décourager la relève entrepreneuriale. Même si le commerce de détail comporte ses défis, elle pense qu'il faut surtout s’adapter aux nouvelles réalités.
L’entrepreneure pense notamment qu'ouvrir des boutiques éphémères est une idée profitable. Elle estime également qu'il est crucial que les entrepreneurs qui se lancent dans le commerce de détail adoptent une formule hybride, soit le fait d’avoir un magasin physique et un magasin en ligne.
Les pop-up shop sont aussi très intéressants puisqu’on profite de locaux qui sont disponibles un moment et qui coûtent moins cher. Le nerf de la guerre dans le commerce de détail ce sont les frais fixes, donc les pop-up shop, c’est un bon compromis, explique -t-elle.
Avec les informations de Jean-François Coulombe